Le Top 3 des héros de Martin Fourcade

"Il m'a beaucoup m'inspiré dans sa gestion de carrière. C'est un athlète qui a beaucoup de charisme et qui a marqué le sport français. J'ai vibré en le regardant glaner ses trois médailles d'or olympiques.

Je n'ai qu'un regret : de ne pas avoir eu les moyens techniques pour pouvoir le suivre en compétition entre ses Olympiades. Il n'y avait pas les réseaux sociaux à l'époque pour se tenir au courant et j'attendais les Jeux pour entendre parler de lui. Je l'ai déjà rencontré à plusieurs reprises. C'est quelqu'un que j'apprécie beaucoup.

De le voir membre du CIO est une réussite totale. Il a l'air de s'éclater, il dégage beaucoup de choses. Il sera un vrai plus dans la candidature de Paris à l'organisation des Jeux. Pour moi, c'est mon numéro un."

"Il représente beaucoup pour le sport olympique. Il a des médailles et des records à la pelle. Il sait répondre présent quand il faut et a dominé sa discipline."

"C'est l'un des athlètes qui m'a le plus inspiré. C'est lui qui m'a donné envie de faire du biathlon. Je l'ai beaucoup suivi lorsque j'étais plus jeune. Ils nous a montré, à nous Français, qu'il était possible de briller dans ce sport en "désacralisant la victoire". Et je trouve que c'est une chance inestimable.

On m'a souvent comparé à lui. A tort parfois parce qu'on ne se ressemble pas du tout. A raison parce que nous sommes deux leaders dans le biathlon français, notamment au point du palmarès : j'ai 39 victoires en Coupe du monde, il en est à 44. Nous avons quatre gros globes de cristal tous les deux. Mais nous sommes deux athlètes totalement différents. Nous ne fonctionnons pas du tout de la même manière et nous n'avons pas les mêmes centres d'intérêt.

Nous ne sommes pas très proches. Je n'ai pas eu de message de sa part après le gain de mon quatrième gros globe de suite, mais j'en ai déjà eu pour d'autres occasions. Nous nous sommes déjà rencontrés à plusieurs reprises. Il y a toujours beaucoup de respect entre nous. A Sotchi l'an passé, il est venu me voir à chaque fois pour me féliciter. Aujourd'hui, il a des activités qui n'ont rien à voir avec le biathlon et il a besoin de couper le cordon pour mieux y revenir de temps à autre. Cela fait partie de sa nouvelle vie."