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Coupe du monde - Martin Fourcade : "Envie de savoir si je suis toujours le meilleur"

ParAFP

Publié 27/11/2013 à 13:29 GMT+1

Martin Fourcade compte profiter de la première épreuve individuelle de la Coupe du monde 2013/2014, jeudi à Oestersund, pour se situer.

2013 Paris Equipe de France olympique Martin Fourcade

Crédit: Panoramic

Que ressentez-vous avant la première épreuve individuelle ?
M.F. : Je sais que ma préparation s'est plutôt bien passée, je ne me suis pas blessé, je n'ai pas été malade et je suis content de ce que j'ai fait, mais j'attends le verdict. Je suis comme un écolier, je sais que je n'ai pas fait de hors-sujet, mais je ne sais pas si je vais avoir 12, 16 ou 18. J'ai suivi dans les grandes lignes ce que j'avais fait les étés précédents. Je crois que sur le tir, j'ai progressé, je suis plus régulier, j'ai travaillé sur ma vitesse d'exécution sur le tir couché pour me rapprocher des meilleurs. Il y a une part d'excitation et de désir, j'ai envie de mettre ce premier dossard pour savoir si je suis toujours le meilleur mondial.
En tant que vainqueur des deux dernières éditions, vous êtes l'homme à battre...
M.F. : C'est un statut qui ne me dérange pas, j'ai déjà eu à le gérer par le passé. J'ai déjà gagné des courses en étant l'homme à battre et c'est même quelque chose qui me réussit plutôt bien. J'ai envie de performer et d'être parmi les meilleurs en ce début de Coupe du monde. Je veux me montrer à moi-même qu'il faudra compter sur moi pour les jeux Olympiques.
Comment gérez-vous la pression inhérente à ce statut ?
M.F. : Cela fait trois ans que je vis la pression. Je l'ai déjà fait et j'espère que je le referai. Je sais que je suis attendu, ciblé. Mais j'ai les clés en moi pour gérer cette pression. C'est quelque chose que j'aime bien, d'excitant, qui vous tient éveillé.
Les JO de Sotchi, c'est le point d'orgue de la saison et peut-être de votre carrière...
M.F. : C'est un événement tellement important, j'en rêvais quand j'étais gamin, je suis fixé sur ce rendez-vous depuis Vancouver. C'est clair, je vais à Sotchi pour ramener un titre olympique. Et après si je l'obtiens, je me mettrai à rêver à plus. Une chose est sûre, je continuerai pour la prochaine olympiade. Il reste encore des choses à faire. Si l'envie et la passion restent fortes, il n'y a pas de raison d'arrêter.
Dans la perspective de Sotchi, la Coupe du monde sera-t-elle un objectif à part entière ?
M.F. : Pour moi, la Coupe du monde reste une super préparation, j'ai besoin de courses, je ne peux m'imaginer rester sans compétition pendant quatre semaines avant les JO. Mais je ne m'interdis pas de faire une impasse sur une étape de Coupe du monde en janvier, peut-être à Ruhpolding (Allemagne). Le classement de la Coupe du monde, c'est aussi important pour les dossards aux JO (sert aux organisateurs pour définir les groupes de départ). J'ai vécu un enfer à Vancouver et je ne veux pas revivre cela. Je sais que si je gagne l'ouverture, ce qui m'est arrivée les deux dernières saisons, ma forme va redescendre, en décembre notamment. Le cycle de montée en puissance est programmé pour janvier.
Vous serez aussi très attendu au Grand-Bornand du 12 au 15 décembre...
M.F. : Ce sera la première Coupe du monde de biathlon de l'histoire en France, c'est forcément un moment important pour nous, on y est très attaché. C'est assez excitant, nos familles et nos amis seront là pour nous encourager, cela sera un super moment. On ne sait pas à quelle sauce on va être mangé. Cela va être une bonne répétition pour les JO en matière de pression médiatique en vue de Sotchi.
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