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Combiné Nordique : Mondiaux-2015 Falun : François Braud: "Ça ressemble à un départ"

ParAFP

Mis à jour 26/02/2015 à 18:36 GMT+1

François Braud, deuxième du combiné (grand tremplin) des Championnats du monde de Falun, considère cette première médaille à titre individuel comme "un départ". A 28 ans, et après une bonne session de saut, il est sorti de l'ombre de Jason Lamy Chappuis jeudi.

François Braud sur le podium du championnat du monde de combiné nordique après sa médaille d'argent

Crédit: AFP

Jason Lamy-Chappuis était attendu, c'est finalement François Braud qui a décroché un podium. Après un très bon saut, le skieur de 28 ans n'a rien pu faire pour contrer l'accélération de Gruber mais a décroché la breloque en argent, la première pour lui en individuelle.
François, vous couriez depuis longtemps après la reconnaissance individuelle. Cette médaille, c'est un soulagement ?
François Braud : "C'est une victoire sur moi, je ne peux pas le cacher. Il y a eu des médailles par équipes, mais là, c'est ma médaille, avec mon seul mérite. C'est vraiment une satisfaction. C'est pourtant difficile d'expliquer ce que je ressens... J'ai enfin montré que j'étais capable d'être parmi les meilleurs dans un grand rendez-vous. Certains en doutaient même si je me moque de ce que pense les autres. Depuis l'an dernier, je montre que je suis régulier sur les skis. Il me manquait souvent un bon saut. J'étais en confiance sur le tremplin ici à Falun: j'ai bien sauté".
Et pour la course, quelle était la stratégie ?
"Mon but était de reprendre Bernie (l'Autrichien Bernhard Gruber, parti en tête avec 7 secondes d'avance, ndlr) assez vite et de travailler car il y avait un gros groupe derrière avec des fondeurs très dangereux. Il ne fallait pas les laisser revenir. Jas' (Lamy Chappuis) n'était pas dans un grand jour et quand Bernie passait devant, ça ralentissait. J'ai donc bossé. Dans le dernier tour, j'étais encore très bien. Je pensais même à l'or mais Bernie a mis une mine dans la dernière bosse".
Quel a été le déclic pour enfin réussir lors d'un grand rendez-vous ?
"C'est un ensemble. Depuis les JO de Sotchi (2014), j'ai pris conscience que je peux être très bon en ski (de fond). C'est mentalement qu'il fallait progresser. Je suis parfois trop dans ma bulle, manquant du grain de folie nécessaire pour se lâcher. J'ai donc effectué un gros travail sur moi, sur le +lâcher-prise+. J'ai travaillé avec un préparateur mental, ce n'est plus le cas aujourd'hui, mais ça m'a aidé. Je n'ai jamais eu de moment de découragement. J'ai toujours cru que je pourrais le faire. Mais il fallait que cela arrive rapidement car le temps passe vite. Ca ressemble à un départ. Je n'ai pas envie d'arrêter de si tôt. Il y a encore des belles années à aller chercher. Je sors un peu de l'ombre (de Lamy Chappuis) aujourd'hui mais je n'ai jamais souffert (de sa domination). Tout ce qui m'arrive, c'est aussi le résultat d'un collectif. Jason nous a beaucoup apporté".
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