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"J'avais la rage"

ParAFP

Publié 26/02/2010 à 01:12 GMT+1

Jason Lamy-Chappuis n'a pas pu défendre ses chances jeudi lors du grand tremplin, le saut ayant tourné à la loterie. En colère, le Français a reconnu avoir "skié avec la rage" pour terminer 18e. Malgré tout, le titre du petit tremplin le console largement de cet échec.

2010 JO Vancouver Jason Lamy-Chappuis

Crédit: AFP

Pensez-vous que la décision du jury de poursuivre le concours de saut malgré les conditions météo a faussé cette épreuve?
J.L.C. : Il faut comprendre que c'est aussi un sport plein air. Il y a toujours eu des conditions meilleures pour certains et moins bonnes pour d'autres. Mais là, à la fin, il a commencé à neiger et le jury voulait absolument finir la manche. On a donc envoyé le feu vert pour les cinq derniers (soit les 5 meilleurs) sans regarder les conditions de vent. La partie sportive a été oubliée. Pour ces cinq-là (dont il faisait partie), c'était mission impossible. .
Avez-vous déjà vécu ça?
J.L.C. : En Coupe du monde, c'est déjà arrivé, mais c'est dommage de le faire sur les Jeux Olympiques. Cela n'enlève rien au fait que les Américains (NDLR: Demong 1er, Spillane 2e) étaient costauds. J'ai juste l'impression de ne pas avoir pu tout donner. Il aurait peut-être fallu attendre un peu. Ils étaient peut-être pressés d'en finir.
Quel était votre état d'esprit pour l'épreuve de ski de fond?
J.L.C. : Je me suis bien défoulé. J'ai essayé de partir fort pour revenir sur les meilleurs, de me défouler et d'évacuer la rage que j'avais après le saut. J'ai toujours un peu de colère en moi. J'avais la rage, car il y avait un sentiment d'impuissance au tremplin.
Quel bilan tirez-vous de ces JO ?
J.L.C. : J'ai prouvé que je pouvais être là pour les courses d'un jour. Je fais une belle première course et je suis champion olympique. Même si j'ai des regrets par rapport à aujourd'hui (jeudi), je n'ai pas le droit d'être déçu de ma quinzaine. Je suis champion olympique, donc la quinzaine est positive. Maintenant, on rentre samedi et on arrive dimanche en France. Mercredi, on va en Finlande pour la Coupe du monde du week-end prochain. Il y aura peut-être un peu moins de motivation, mais il y a le globe de cristal à la clé et de belles choses à faire. Je me vois aller jusqu'à Sotchi dans quatre ans. On regarde déjà pour dans quatre ans.
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