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Alec Head à l'honneur chez LONGINES

Allison Nicolleau

Mis à jour 12/10/2014 à 01:01 GMT+2

Au lendemain du Prix de l'Arc de Triomphe, où la légende Trêve remportait un second trophée, le père de son entraîneur, Alec Head, était mis en avant par la marque partenaire des plus grandes courses hippiques du globe. L'homme, à jamais dans l'Histoire, s'est vu remettre le Trophée du Mérite International LONGINES et FIAH 2014.

Une cérémonie pour le plus grand homme de cheval que le monde hippique porte encore, Alec Head reçoit les honneurs de LONGINES.

Crédit: Panoramic

La cérémonie se déroulait donc au lendemain d'un jour qui marquera les courses, Alec et la famille Head à tout jamais. Pour le remercier d'une carrière exemplaire, en tant que jockey, entraîneur, propriétaire et éleveur, Alec Head a reçu lundi le Trophée du Mérite International LONGINES et FIAH 2014. C'est accompagné de sa famille que Monsieur Head a reçu ce dit trophée, ainsi qu'une montre LONGINES, des mains de M. Juan-Carlos Capelli, Vice-Président et Directeur du Marketing International de LONGINES et de M. Louis Romanet, Président de la FIAH.
L'histoire est familiale. William Head, le père d'Alec, remportait l'Arc en 1947 avec Le Paillon, qui savait également brillamment sauter les obstacles d'Auteuil. En 1952, c'était au tour d'Alec d'inscrire son nom au palmarès de la plus grande course du monde. Nuccio, pour le Prince Aga Khan III, s'imposait un an après sa seconde place derrière Tantième. En 1959, c'était au tour de Saint Crespin de ravir la palme pour le Prince Ali Khan. Sept années plus tard, son père William hissait son petit-fils Freddy Head sur Bon Mot, propulsant sa carrière de crack jockey. Freddy continuait sa moisson de victoire avec San San pour Angel Penna en 1972, puis en 1976 avec la Wertheimer Ivanjica qui réunissait le père et le fils. En 1979, Three Troikas devient un symbole familial et permet l'entrée de Christiane, la fille d'Alec, dans le palmarès de la course mythique. Jeune entraîneur, Christiane Head sellait la pouliche de trois ans, son frère Freddy sur son dos, la casaque et l'élevage des parents. Pour bien terminer sa seconde carrière, Alec Head permettait à la quatre ans Wertheimer Gold River de s'imposer dans l'épreuve en 1981. Il se consacrait pleinement à l'élevage par la suite, dans son Haras du Quesnay. On ne retrouve plus de Head au palmarès de l'Arc avant l'an dernier, Freddy raccrochant les bottes pour devenir à son tour entraîneur. Il connaîtra bien des joies avec Goldikova, mais sur la distance de 1600 m. L'an dernier, Christiane Head-Maarek réveille les souvenirs du passé. Trêve, jeune pouliche issue du Haras familial, fille de Motivator que Alec avait fait venir en France, sentant en lui des capacités de reproducteur encore indétectées, remporte pour la famille dans un temps record le Prix de Diane LONGINES. On connaît la suite. Trêve remportait dimanche dernier son second Qatar Prix de l'Arc de Triomphe, emportant avec elle toute une famille qui se prélasse dorénavant dans les pages de l'Histoire. Alec, homme de cheval comme on n'en fera plus, était celui qui annonçait il y a dix jours que ses filles marqueraient encore un peu plus l'Histoire. Comme toujours, il avait raison.
Lundi, on honorait un homme, mais aussi une famille. La légende Head, presque à l'étroit dans ce siècle qui ne vibre plus par les chevaux. Enfin, qui ne vibrait plus. Car Trêve vient de réveiller bien des coeurs !
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