Courses hippiques en Italie : chronique d’une mort annoncée ?

Si pour le pays, les sommes non réglées dateraient de septembre à décembre 2012, l’Allemagne attendrait depuis août les allocations de ses vainqueurs sur le sol italien.

En dépit des nombreuses tentatives de conciliation engagées auprès du Ministère de l’Agriculture en Italie, il faudrait attendre l’année prochaine pour assister à une… possible régularisation de la situation.

Pire encore, l’actuelle confusion liée à aux récentes élections législatives menacerait 50 000 postes et l’avenir de milliers de chevaux !

Pour prendre le contre-pied des partis politiques qui, depuis février dernier, n’ont pas réussi à s’entendre pour former un gouvernement, les professionnels des courses doivent s’unir pour contenter toutes les branches de leur discipline. En janvier 2012, une grève très suivie s’était terminée devant la Chambre des députés à Rome… en vain.

Ils doivent aussi et surtout stopper l’hémorragie des allocations. En retrait de 30 % puis de 40 %, elles s’ajoutent à l’effondrement des paris et à la baisse des spectateurs.

En attendant, certains propriétaires, entraîneurs et jockeys, dont Umberto Rispoli en France et les frères Demuro au Japon (dont Cristian, voir photo) s’expatrient en attendant des jours meilleurs. Ces journées qui virent Milan et Naples ne pas seulement se battre pour le scudetto au foot mais rivaliser en terme d’ambiance au sein d’un hippodrome. Ceux qui virent surtout Ribot (deux Arc de Triomphe de suite) et Varenne (deux Prix d’Amérique d’affilée) rendre fiers tout un peuple après des victoires dans les deux plus célèbres courses de galop et de trot au monde.