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Deauville : Ribchester domine l'élite du Mile français !

Allison Nicolleau

Publié 15/08/2016 à 02:42 GMT+2

Ce dimanche à Deauville fut l'occasion d'assister à la plus belle épreuve du Meeting normand : le Prix du Haras de Fresnay-Le-Buffard - Jacques le Marois ! La victoire est revenue à William Buick et Ribchester !

La joie de l'équipe de Ribchester à Deauville

Crédit: Panoramic

Sous nos yeux, chaque cheval se voulait être un feu d'artifice somptueux. Un chef d'oeuvre, un coup de pinceau unique, une lumière si insaisissable dessinée dans le creux de chaque vallonnement de leurs muscles. Difficile de choisir le futur lauréat de la plus grande course du monde disputée sur le Mile. Impossible d'écouter son coeur, tant il se voulait criant de tous côtés. Vadamos, si qualiteux, dont le souvenir du cavalier du matin admiratif de son champion victorieux au 1er mai dernier me hante toujours avec bonheur. Ervedya, ma crack, ma douce, que j'aime, que j'aime, et dont je souhaite toujours le meilleur ainsi qu'à sa meilleure amie Marion. Spectre, élégante rêveuse, jeune pousse ô combien talentueuse. Dicton, la belle histoire, la belle bouille, le beau coup de rein. Esotérique, l'inépuisable, la tenante du titre, la guerrière...
Ils ont tous été là, mes amours. À Deauville, sur la plus belle piste du monde. Ils ont tous répondu présents, avec hargne, pour nous offrir un Prix Jacques le Marois de toute beauté, et ainsi respecter la tradition de ce magnifique groupe 1 rattaché au Haras de Fresnay-Le-Buffard.
Ils ont tous été là, mes amours. Tous, les uns après les autres, sortant vainqueurs de la bête étrangère. Le Justine Bieber des courses anglaises, le beau blond juvénile, la mèche rebelle devenant pétaradante à l'arrivée de ce Jacques le Marois bien trop difficile pour lui. Il a eu beau mener la course, gonfler le poitrail, faire l'homme et s'approprier Deauville de ses lourdes foulées, Galileo Gold n'a pas tenu face à de tels adversaires, ce nouveau combat se voulant trop intense.
Ils ont tous été là, mes amours. Là, proches, tout proches de Ribchester et de William Buick.
Car la victoire n'est pas revenue au crack refoulé Vadamos, ni aux incroyables demoiselles que je citais plus tôt.
La victoire, le sacre, le Graal, le Jacques le Marois, est revenu à un jeunot tout bleu répondant au nom de Ribchester.
Âgé de trois ans seulement, le poulain apporte un premier succès dans cette grande épreuve à son équipe composée par William Buick, souriant au possible, et Richard Fahey, exultant et peu avare de compliments envers son crack. L'écurie Godolphin, qui remporte ainsi son cinquième Jacques le Marois, retrouve tout de même la saveur d'une victoire un peu oubliée. Librettist, le dernier champion en date à avoir porté les couleurs bleues sur la ligne de Deauville, s'imposait il y a dix ans déjà.

Peut-être avez-vous réagi, sur l'instant, de la même manière que moi. Vous savez, ce moment où vous comprenez que Vadamos abdiquait, que Ervedya et les copains ne reviendraient pas, et qu'une grosse tache bleue inconnue soufflait soudainement le contenu de votre poigne emplie de rêves. Ribchester, cet anonyme imposteur qui pose son nez sur le fil interdit, à seulement trois ans n'est pas n'importe qui. Troisième des Sussex Stakes il y a moins de trois semaines à une demi-longueur seulement de la victoire, il s'était manifesté brillamment lors du meeting de Royal Ascot en y remportant les Jersey Stakes. Placé des Guinées britanniques et du Prix Djebel, déjà excellent à deux ans, ce fils d'Iffraaj est fortement considéré pour son entourage, Richard Fahey l'annonçant comme le meilleur élément que son écurie n'ait jamais porté.
Un poulain à suivre avec attention lors de ses prochaines sorties... Le Prix Jacques le Marois ne s'offre jamais par hasard !
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