En gagnant la Dubai World Cup, De Sousa célèbre déjà l'année du Brésil

Cinq semaines après avoir fêté ses deux ans de collaboration avec Godolphin, le Brésilien ne pouvait rêver offrir meilleur cadeau à l'écurie bleue avec cette victoire dans la Dubai World Cup, course dont l'allocation globale inégalée atteint les 10 millions de dollars.

Un succès que le jockey de 34 ans et African Story sont allés chercher au bout de la volonté en « déposant » véritablement la paire Mukhadram/Paul Hanagan aux 200 mètres, alors que cette dernière avait décidé d'imprimer son propre rythme à l'épreuve.

Dans l'interview accordée après-course au site de la DWC, De Sousa confirmait que cette accélération soudaine à 200 mètres du poteau ne tenait pas du hasard, car « si la course s'était jusqu'ici parfaitement déroulée et qu'il n'y avait qu'un cheval devant », il savait aussi qu'il devait « le dépasser rapidement, et y arriver fut (donc) un grand soulagement. »

Un triomphe auquel il n'a bien sûr pas oublié d'associer le hongre de 7 ans qui, l'a-t-il rappelé, « avait remporté le Godolphin Mile » il y a deux ans sur le même hippodrome de Meydan et terminé 5ème de la Dubai World Cup version 2013. Un partenaire qui lui a non seulement permis de remporter-là son premier succès dans la DWC, mais aussi d'établir un nouveau chrono de référence (2'01''61) sur la plus célèbre piste en sable fibré du monde.

Nullement rassasié, De Sousa annonçait d'ailleurs que « s'il y a de la pression, j'ai aussi montré que j'ai tout donné, et que le meilleur pourrait venir. » Un avenir radieux qui, pour ce spécialiste de Dubaï, pourrait aussi passer par la Grande-Bretagne, tant le Brésilien semble à l'aise sur les pistes d'Ascot et de Newbury. Une phrase également en forme de clin d'œil à son pays natal qui attend d'organiser « sa » Coupe du Monde dès le 12 juin prochain... et de la gagner le 13 juillet ! Si les Auriverde suivent l'exemple de Silvestre de Sousa et de Joao Moreira (vainqueur de deux Groupes 1 hier), nul doute que cette Coupe aussi dorée qu'une cravache devrait leur tendre les bras.