Espinoza/O'Brien : la malédiction du « toujours deux sans trois »

Né le 23 mai 1972, le Mexicain Victor Espinoza n’a pu ramener la Triple Couronne américaine de New-York le 7 juin dernier, après avoir pourtant remporté avec la manière le Kentucky Derby et les Preakness Stakes quelques semaines auparavant sur California Chrome. Une deuxième tentative synonyme de deuxième échec douze ans après War Emblem qui, comme son successeur, n'avait pu gagner les Belmont Stakes et donc assurer un final en apothéose. Une réussite qui avait déjà fui son compatriote Mario Gutierrez et I'll Have Another il y a... deux ans.

Né lui aussi un 23 mai (en 1993), l'Irlandais Joseph O'Brien a également connu la défaite lors de la dernière étape de la Triple Couronne, mais en Angleterre. C'était aussi en 2012. Vainqueur des 2000 Guinées et du Derby d'Epsom sur Camelot, le jeune jockey avait en effet dû s'incliner dans les St.Leger face au Français Mickael Barzalona, qui montait Encke.

Connus pour leur attachement à leur frère (Jose, jockey comme Victor) ou à leur père (Aidan O'Brien, célèbre entraîneur), ces deux professionnels des courses hippiques semblent donc parfaitement faire la paire, malgré cet Atlantique qui les sépare.

Quoi de plus logique finalement pour ces natifs du 23 mai, nés à 21 ans d'écart. Un fait établi... 21 ans après la naissance du plus jeune des deux.