Godolphin et bin Suroor un peu plus dans l'histoire de la Dubai World Cup

Si African Story et son jockey Silvestre de Sousa ont bien mérité les louanges après leur victoire dans l'épreuve la plus richement dotée au monde (10 millions de dollars), ce succès est aussi et surtout celui de la célèbre écurie bleue et de son entraîneur dubaïote.

En inscrivant pour la 6ème fois leur nom au palmarès de l'épreuve, Godolphin et bin Suroor ont en effet un peu plus creusé l'écart qui les séparent de leurs adversaires. Et même quand ils ne gagnent pas ensemble (1999, 2012), l'écurie et l'entraîneur associent leur succès à d'autres personnalités incontournables des courses hippiques (Al Maktoum pour bin Suroor, Al Zarooni pour Godolphin).

Une constance dans la performance qui bénéficie aux jockeys engagés, du crack Frankie Dettori au quadruple vainqueur Jerry Bailey, en passant par Richard Hills, Mickael Barzalona il y a deux ans, et donc Silvestre de Sousa ce samedi. Cinq champions, cinq nationalités différentes (italienne, américaine, anglaise, française, brésilienne) pour la même excellence au bout symbolisée par ce triomphe en début de soirée sur la tapeta de l'hippodrome de Meydan. Un haut niveau qui se traduit aussi par le choix des chevaux, dont le dernier en date, African Story, désormais détenteur du chrono de référence de ce Groupe 1 disputé sur 2000 mètres (2'01''61). Un temps qui ne demande qu'à être battu en 2015 par les représentants de la même écurie (photo) !