Hong Kong, nouveau rêve de Garlingari !

Le 13 décembre 2009, un certain jeune homme élégant répondant au nom de Cirrus des Aigles, fort de ses succès répétés et d'une récente envolée dans le Prix du Conseil de Paris sur la mythique piste de Longchamp, prenait part à la plus belle épreuve de sa jeune carrière : le Hong Kong Vase, groupe 1 international de la piste de Sha Tin. Face à la future lauréate Daryakana, forgée elle aussi sous le tournoiement des feuilles de la forêt de Chantilly, les confirmés Spanish Moon et Kasbah Bliss, ainsi que le challenger Jaguar Mail, Cirrus n'avait alors rien pu faire. Mais cette première aventure lui avait donné goût aux voyages, aux défis, aux histoires inédites, et depuis ce jour, Cirrus et Corine rentraient à l'écurie des étoiles plein les yeux et des récits nouveaux dans chaque sourire. Il y eut Tokyo, Deauville, Ascot, Meydan, Epsom, Leopardstown et bien d'autres absences plus ou moins longues, plus ou moins réjouissantes, toujours constructives et euphorisantes. Des bonheurs, nombreux, qui ont animé des années durant la chaleureuse écurie cantilienne de Corine Barande-Barbe, et que chaque pur-sang pensionnaire essaie depuis de reproduire à leur possible mesure.

Déclaré parmi les candidats de la prochaine édition de ce LONGINES Hong Kong Vase, groupe 1 disputé sur la distance classique, Garlingari n'effectuera pas ses débuts au plus haut niveau. Certes, le petit prince n'aura pas attendu Sha Tin pour ressentir le frisson des courses d'élite. Le jour du muguet, déjà, il se battait en champion dans le Prix Ganay. Lui aussi restait sur deux magnifiques succès, le premier acquis à Saint-Cloud, le second à Chantilly, Longchamp ayant exceptionnellement fermé ses portes. Depuis ce baptême fructueux, le fils de Linngari fut médaille d'argent du Grand Prix de Chantilly, médaillé de bronze du Gontaut-Biron, de chocolat dans le Grand Prix de Vichy et de Deauville, et enfin honoré de bravoure dans le groupe 1 Grand Prix de Saint-Cloud.
Le 11 décembre prochain, le petit prince se confrontera au béni Highland Reel, assurément favori, à quelques locaux, mais aussi à quelques français.
Une victoire, une place, de beaux souvenirs... peu importe ce qui résultera de ce premier grand voyage. L'écurieCorine Barande-Barbe est un roman à ciel ouvert, raconté par les pur-sang, écrit de leurs empreintes de sabots graissés. Les lendemains font les pages blanches. Avec eux, l'inconnu est un bonheur qui embaume jusque notre coeur.