QPAT : Left Hand pour un feu d'artifice bleu et blanc ?

En 2012, Solemia surgissait du sillage hésitant d'un alezan Japonais soutenu par l'euphorie d'un peuple tout entier, et remportait la plus grande course du monde au terme d'une franche et dernière accélération sur la piste mythique de l'hippodrome de Longchamp. Une première pour Carlos Laffon-Parias, son formateur, qui l'avait menée progressivement à ce niveau d'excellence qui fera d'elle à jamais une des immortelles titrées de l'Arc. Un quatrième coup de maître pour Olivier Peslier, bourreau d'un peuple amoureux de son talent. Une première pour les Frères Alain et Gérard Wertheimer dont la casaque bleue et blanche héritée avait déjà brillée pour leur père Jacques. Ivanjica et Gold River, deux femelles déjà, comme souvenirs fantastiques des années 1976 et 1981.

Lauréate il y a peu du Prix Vermeille exceptionnellement cantilien, surpassant alors d'une demi-longueur et plus, sous la selle de Maxime Guyon, les demoiselles Endless Time, The Juliet Rose, Highlands Queen, Candarliya et Golden Valentine, Left Hand ne sera plus une surprise si elle venait à enlever le sceptre du premier dimanche d'octobre. Première pour ses débuts sur le Mile de Longchamp puis quatrième derrière Qemah du Prix Marcel Boussac, la jeune fille de Dubawi s'est progressivement mis en jambe cette année. Sixième pour son retour tandis qu'elle découvrait Maisons-Laffitte, quatrième à deux longueurs de la lauréate du Saint-Alary pour ses premiers pas à Deauville et sur le double kilomètre, la demoiselle Wertheimer échouait de peu face à sa future rivale de l'Arc La Cressonnière dans le Prix de Diane LONGINES, et retrouvait enfin le chemin de la victoire au début du Meeting normand à l'occasion du Prix Psyché. Un nez seulement, mais un nez qui lui suffit à humer l'odeur de la victoire.
Il n'en faudra guère plus dans désormais moins de deux semaines pour sacrer la belle alezane reine de l'année !