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Royal Ascot : il ne pouvait en rester qu'un !

Allison Nicolleau

Mis à jour 15/06/2016 à 13:36 GMT+2

Hier à Ascot se sont déroulées les célèbres St James's Palace Stakes, épreuve sur le Mile faisant figure d'ultime objectif printanier pour les heureux et malheureux de Guinées. Trois mâles Classiques s'affrontaient face à la foule nombreuse : l'un d'eux s'est illustré. Son nom ? Galileo Gold !

Galileo Gold et Lanfranco Dettori, grands vainqueurs à Royal Ascot

Crédit: Panoramic

Depuis ses débuts il y a un peu plus d'un an sous les couleurs de Colin Murfitt, Galileo Gold n'a jamais réellement fléchi, ne trébuchant jamais des huit podiums qu'il a convoité jusqu'à aujourd'hui. Lauréat à Goodwood l'été dernier pour son second et actuel propriétaire, Al Shaqab Racing, le fils de Paco Boy s'offrant alors le respecté groupe 2 Qatar Vintage Stakes, il achevait son année de deux ans par une brève visite du feu Longchamp, se plaçant troisième du Qatar Prix Jean-Luc Lagardère derrière Ultra et Cymric.
Cette année, le partenaire de Frankie Dettori est parvenu à combler deux des trois désires de son entourage. D'une longueur et demie, il révélait à la planète hippique de nets progrès en s'imposant dès sa rentrée dans son tout premier groupe 1, et pas des moindres, les 2000 Guinées de Newmarket.
Annoncé trop limité génétiquement pour se confronter à sa tenue dans le derby britannique, il faisait l'amère rencontre trois semaines plus tard du poulain d'Hamdan Al Maktoum, Awtaad, qui confirmait ses trois victoires consécutives à plus faible niveau, et surtout son aptitude à la piste du Curragh. De deux longueurs et demie, Galileo Gold abdiquait dans les Guinées Irlandaises.
Trois semaines d'attente et le mardi 14 juin est enfin arrivé. Clôturant le premier jour du Meeting de Royal Ascot, les St James's Palace Stakes appelaient un nouveau grand vainqueur. Pour succéder à Frankel, Shamardal, Rock of Gibraltar, Giant's Causeway, Dr Fong, Grand Logde ou autre Kingmambo, pour ne citer que les plus intemporels, il ne fallait pas moins que trois illustres prétendants.
Galileo Gold et Awtaad, donc, titrés à Newmarket et au Curragh, mais aussi The Gurkha, auteur d'une envolée des plus puissantes dans des Guinées Françaises disputées exceptionnellement sur la ligne droite de Deauville. Ni Cymric, incapable de s'approcher d'aussi près de la victoire que depuis son accessit d'honneur à Longchamp relaté plus haut, ni Emotionless qui faisait le pari de l'extrême fraicheur, ni First Selection, encore en quête d'un talent furtif manifesté l'an dernier, ni Ehtiraas, plus à la recherche d'une première victoire que d'un sacre précipité, n'ont pu relever cet incroyable défi qui était de se montrer meilleurs que ces trois lauréats de groupe 1.
Lancés en premier à l'assaut du poteau, Galileo Gold et Lanfranco Dettori ont apporté une nouvelle belle victoire à l'entraîneur Hugo Palmer et la casaque Al Shaqab Racing. The Gurkha, sans fournir d'accélération atomique, est tout de même parvenu à conserver son allure lancée bien qu'un temps empêché de progresser à l'intérieur de Awtaad, crucifiant ce dernier d'une demi-longueur une fois placé en son extérieur.
Les trois Classiques aux trois premières places : l'Angleterre devance la France puis l'Irlande !
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