Silverwave, le Grand Prix comme double peau !

Le repos, votre plus bel allier. Fatigué des combats, les jambes lourdes en fin d'année, Silverwave achevait la dernière saison sur deux notes stridentes dans les difficiles épreuves Prix de l'Arc de Triomphe et LONGINES Hong Kong Vase. Anonyme dans la brume hivernale, revigoré, éternel poulain vivifié, le fils de Silver Frost a retrouvé sensation dans chaque pli de sa peau d'athlète ce printemps, premier témoin pour sa rentrée d'un affront à armes peu égales dans les dernières foulées du Prix Ganay, premier témoin le premier dimanche de juin de la saveur du succès, de l'échine redressée, de ce soulagement heureux instantané.
Face au bout du nez blanc de Talismanic, si peu assumé en ces jours forts exposés, et aux poussées d'Apilobar, de Left Hand et de Doha Dream, porté par son désormais partenaire Pierre-Charles Boudot, l'élève de Pascal Bary a quitté l'opacité des croupes obscures en début de ligne droite pour présenter, allonger, sublimer son corps tout entier aux flashs des passionnés. L'envie brûlante, le galop sûr, le lauréat de la dernière édition du Grand Prix de Saint-Cloud s'envole vers de nouveaux défis. Le talent est là, le plaisir aussi !