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UK : Frankel, toujours invaincu !

Allison Nicolleau

Mis à jour 14/05/2016 à 01:28 GMT+2

Frankel... Cunco... La vie serait-elle vraiment un éternel recommencement ?

Un duel légendaire : Frankel face à Cirrus des Aigles !

Crédit: Panoramic

Près de 1000 tweets avaient un sujet commun cet après-midi dans le monde entier : les débuts d'un poulain de deux ans dans un Maiden de Newbury en cette fin de semaine. Je dis près de 1000 tweets sans donner le chiffre exact car, je vous l'avoue, j'ai commencé à fortement loucher au 800ème et ai cesser de compter afin de préserver la symétrie de mes pupilles. J'ose espérer que vous me pardonnerez ce manque de professionnalisme !

Près de 1000 tweets donc, pour un jeune poulain bai au doux chanfrein fissuré de blanc. Portrait craché de son père, il n'en a pas seulement l'allure, le regard ou la morphologie, il en est une continuité. Issu de la toute première saillie du plus grand champion de tous les temps. Premier de ses gosses à avoir vu le jour. Premier à avoir découvert une piste officielle, et, naturellement, y avoir saisi le succès. Déjà, Cunco est devenu une star. Il apporte à son père Frankel une quinzième victoire consécutive, l'étalon ayant cessé son activité un certain 20 octobre 2012, jour de son duel face au jeune retraité Cirrus des Aigles.

Et si c'était lui ? Et si c'était Cunco, notre nouvelle étoile ? Les chiffres parlent, et sont incroyables. Premier engendré, premier né, premier partant et premier vainqueur certes, mais pas seulement. Cunco est né le 11 janvier 2014, Sir Henry Cecil, feu entraîneur de Frankel, naissait le même jour de l'année 1943. Cunco a débuté ce vendredi 13 mai, et ce serait s'avancer un peu précipitamment que d'affirmer que ce ne fut qu'un coup de chance. Frankel ouvrait son palmarès à Newmarket un certain vendredi 13 août. Le premier de ses quatorze magnifiques succès. Le père remportait sa course face à Nathaniel d'une demi-longueur seulement. Son fils pourrait-il le surpasser à l'avenir ? L'écart ce jour était de trois quarts de longueur. Cunco prend son destin en main.

Quel cheval ! Si l'on oublie nos fantasmes et notre interprétations des chiffres, il nous reste tout de même l'impression visuelle. Cette impression féroce d'avoir vu quelque chose de bien sur la piste. D'avoir ressenti quelque chose de bon, une drôle de sensation. Le pensionnaire de John Gosden, guidé par Robert Havlin, a montré un sacré jeu de jambe vendredi après-midi. Dès lors, pourquoi s'interdire de rêver ? Cunco n'aura pas mis longtemps à nous propulser sur un petit nuage, la tête dans les étoiles.
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