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Alberto Contador après la mort de Scarponi : "La joie de Michele était contagieuse"

Laurent Vergne

Mis à jour 23/04/2017 à 11:54 GMT+2

Alberto Contador a durement encaissé la nouvelle de la disparition brutale de Michele Scarponi, décédé samedi matin dans un accident de la circulation alors qu'il s'entraînait à vélo. Contador s'est confié sur l'antenne d'Eurosport Espagne pour rendre hommage à son camarade.

Alberto Contador a été grand dimanche dans la dernière étape de Paris-Nice.

Crédit: AFP

Samedi matin, à l'heure où Michele Scarponi était fauché par une camionnette en pleine séance d'entraînement, Alberto Contador était lui aussi en train de rouler. Il était sur son vélo quand il a su. "On m'a appelé plusieurs fois et j'ai fini par apprendre la nouvelle. Je venais juste de partir pour l'entrainement avec un tout un groupe. Ça m'a vraiment terrifié", a confié le champion espagnol à Eurosport.
Le double vainqueur du Tour de France, comme tout le monde, a eu beaucoup de mal à encaisser le choc, d'autant qu'il était assez proche de Michele Scarponi. "J'avais une relation étroite avec lui, confirme-t-il. J'ai été complètement paralysé quand j'ai appris sa mort. J'ai demandé à plusieurs reprises si c'était vrai. Je n'y croyais pas. C'est une journée difficile pour le cyclisme et pour tous ceux qui ont bien connu Michele."

"Notre sécurité ne dépend pas que de nous"

C'est davantage de l'homme que du coureur que Contador souhaite parler. C'est cette perte là qu'il ressent avec le plus de douleur. "Michele, c'était ce genre de personnes dont tu te souviens parce qu'elles passent, et te laissent l'empreinte de leur charisme. Juste en vous regardant, il vous obligeait à rire. Il faisait une tête sérieuse, puis un air méchant, avant de sortir une plaisanterie. Même dans les situations les plus compliquées, il souriait toujours. Sa joie était contagieuse."
Comme tous les coureurs, Alberto Contador a à l'esprit la dangerosité potentielle de son métier, plus encore à l'entraînement, là où le cycliste se retrouve exposé seul, qu'en course. Il est sans grande illusion, même s'il estime qu'il y a des choses à faire. "Il y a des gens imprudents qui nous mettent en danger. Notre sécurité ne dépend pas que de nous, rappelle le Castillan. Mais je sais que Trek, par exemple, investit massivement dans la sécurité routière. Il y a des choses très simples que l'on peut faire pour améliorer notre visibilité, sur les tenues que l'on porte à l'entraînement. Mais il y aura toujours des inconscients."
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