Coronavirus : Paris-Roubaix, la Flèche Wallonne et Liège-Bastogne-Liège reportés

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ParEurosport

Mis à jour 17/03/2020 à 17:09 GMT+1

PARIS-ROUBAIX - L’Enfer du Nord, ce ne sera pas pour le 12 avril. ASO a annoncé le report de l’épreuve ce mardi, ainsi que celui de la Flèche wallonne (22 avril) et de Liège-Bastogne-Liège (26 avril), à cause de l'épidémie de coronavirus. Mais aucune annulation n’est envisagée. La société organisatrice du Tour de France tente de reprogrammer ces trois courses à l’automne.

Riders wait for the start of the 117th edition of the Paris-Roubaix one-day classic cycling race, between Compiegne and Roubaix

Crédit: Getty Images

C’était inéluctable. Paris-Roubaix ne se tiendra pas le 12 avril prochain, en raison de l’épidémie de coronavirus qui frappe, entre autres, la France. Amaury Sport Organisation (ASO) l’a officialisé ce mardi. L’ensemble de la saison des classiques flandriennes, déjà escamotée, déplore ainsi le report de son ultime grand rendez-vous, alors que le Tour des Flandres, prévu une semaine auparavant, ne sera pas non plus couru à la date prévue, selon nos confrères néerlandais du Het Nieuwsblad.
La campagne des classiques ardennaise n’est pas mieux lotie, ASO a en effet également annoncé les reports de la Flèche wallonne (22 avril) et de l’habituel quatrième Monument du calendrier : Liège-Bastogne-Liège (26 avril). Si le Ronde est bel et bien repoussé, et alors que Milan-San Remo ne se tiendra pas ce samedi, les quatre grandes courses d’un jour qui structurent la première partie de la saison sur route n’auront pas pu tenir leur rôle cette année.

Un objectif : une campagne de classiques automnale

Mais ASO évoque bien un report et non une annulation. Ce n’est pas anodin, la société organisatrice du Tour de France s’activant en coulisses pour reprogrammer rapidement l’Enfer du Nord, la Flèche et la Doyenne. Selon nos informations, l’objectif de Christian Prudhomme et de son équipe est de monter une campagne de classiques à l’automne et ils parlementent en ce sens avec les autres organisateurs.
Cela semble difficile à mettre en place, mais un regroupement des grandes courses d’un jour peut exceptionnellement s’imaginer au mois d’octobre, après des Mondiaux favorables aux grimpeurs, autour du Tour de Lombardie (10 octobre), traditionnel dernier grand rendez-vous cycliste de l’année. Cela impliquerait pour les spécialistes des classiques la mise en place d’un pic de forme très tardif. Mais il est désormais acquis que la saison 2020 ne sera pas comme les autres.
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