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Critérium du Dauphiné : Romain Bardet "étonné" par les Astana

ParAFP

Mis à jour 09/06/2017 à 19:44 GMT+2

CRITÉRIUM DU DAUPHINÉ - Relégué au deuxième échelon de la course, c'est de loin que Romain Bardet a vu Fabio Aru et Jakob Fuglsang dominer la 6e étape du Dauphiné. Le coureur d'AG2R s'est dit "étonné" par le niveau des deux coureurs d'Astana.

Romain Bardet (AG2R La Mondiale)

Crédit: AFP

Romain Bardet s'est déclaré étonné par les coureurs d'Astana, l'Italien Fabio Aru et le Danois Jakob Fulgsang, les seuls vendredi à se situer au niveau, voire au-dessus, de l'Australien Richie Porte et du Britannique Chris Froome dans le Mont du Chat, le premier grand col de ce Dauphiné. "On est tombé sur des Astana qui voltigeaient littéralement", a apprécié Bardet, qui n'a pu garder la roue d'Aru quand le Sarde est passé à l'attaque. L'Italien, vainqueur de la Vuelta 2015, a été le plus rapide dans l'ascension de 8,7 kilomètres (à 10,3 % de pente), pour sa course de reprise après trois mois d'absence dans le peloton. Lâché avec Valverd et Contador, avant que ce dernier ne lâche du temps dans la descente, Bardet a perdu 50 secondes sur le groupe Porte-Froome.

Naesen sacrifié

Bardet, deuxième du Tour 2016, a justifié également le choix tactique de sa formation AG2R La Mondiale qui a roulé derrière l'échappée dans laquelle figurait l'un de ses coéquipiers, le Belge Oliver Naesen, lequel a distancé ensuite ses compagnons dans la montée. Le patron de l'équipe, Vincent Lavenu, a regretté que sa formation ait laissé passer l'occasion de gagner, avec Naesen: "Romain nous a dit qu'il avait de très bonnes jambes, on a fait le choix de jouer la carte de notre leader. Malheureusement, il est tombé sur Aru, Porte, Froome, un peu plus forts que lui."Oliver est très fort mais ce n'est pas le grimpeur de l'équipe", a estimé pour sa part Bardet. "Lui-même ne voulait pas spécialement se porter à l'avant. C'est un ami, mon compagnon de chambre. J'ai la chance de l'avoir à mes côtés, je sais qu'on peut compter l'un sur l'autre".
Au-delà, l'Auvergnat a rappelé que le Dauphiné permettait aussi de tester des stratégies de course et de mettre en place des automatismes de groupe : "L'équipe a été très forte, mes coéquipiers ont fait un gros travail sans arrière-pensée." Mais... "le choix n'a pas porté ses fruits", a constaté Vincent Lavenu. "Il n'y a rien à regretter. Il faut mettre des stratégies en place et faire des choix. Parfois ils sont payants, parfois ils ne le sont pas".
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