Dopage : Michael Rogers (Saxo Tinkoff) contrôlé positif au clenbutérol sur la Japan Cup

Michael Rogers honorera-t-il la dernière année de son contrat au sein de l’équipe Saxo-Tinkoff en 2014 ? Rien n’est moins sûr. L’Australien de 33 ans, coéquipier d’Alberto Contador, risque une suspension de deux ans après avoir été contrôlé positif au clenbutérol, lors de la dernière Japan Cup, le 20 octobre dernier.

En réaction, par le biais d'un communiqué, l’UCI a annoncé avoir suspendu provisoirement le triple champion du monde du contre-la-montre (2004, 2005 et 2006) pour la prise de cet anabolisant. C’est donc sur l’unique course qu’il a remportée en 2013 que Rogers a été pris par la patrouille. Avant cela, il s’était classé sixième du Critérium du Dauphiné puis 13e du Tour de France.

Par la voix de son équipe, Michael Rogers dément toute prise volontaire de substances dopantes et défend une intoxication alimentaire. Avant la Japan Cup, l'Australien a disputé le Tour de Pékin et serait resté en Chine. Les autorités mondiales antidopage ont alerté les athlètes sur le risque d'ingérer du clenbutérol dans ces régions.

L'hiver dernier, la suspicion était monté d'un cran autour de l'Australien, qui avait quitté précipitamment le Team Sky après la mise en place d'une politique interne stricte à l'égard du dopage. Levi Leipheimer venait de déclarer sous serment que Michael Rogers avait travaillé avec le sulfureux Dr Michele Ferrari, ce que l'Australien a reconnu. En 2011, des fuites dans la presse sur le passeport biologique montraient que le profil de Rogers présentait de sérieuses anomalies.

La décision de suspendre provisoirement le coureur australien Michael Rogers a été prise suite à la réception d’un rapport en provenance du Laboratoire – accrédité par l’AMA – de Tokyo, indiquant un résultat d’analyse anormal (présence de clenbutérol) dans un échantillon d’urine prélevé sur cet athlète lors d’un contrôle pendant le Japan Cup Cycle Road Race le 20 octobre 2013. La suspension provisoire du coureur de la Team Tinkoff Saxo reste en vigueur jusqu’à ce qu’une instance d’audition mise sur pied par sa fédération nationale détermine si celui-ci a effectivement commis une infraction au Règlement Antidopage de l’UCI selon l’article 21 de ce dernier. Michael Rogers a le droit de demander l’analyse de son échantillon B et d’y assister. Conformément au Code Mondial Antidopage et à son Règlement Antidopage, l’UCI ne peut fournir d’autres informations à ce stade.