Les Français et le 14 juillet : 63 ans de succès marquants
Dernière mise à jour le : 14/07/2017
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14 juillet 1953. Alors trop léger pour performer dans les descentes, Jean Robic met au point une stratégie pour gagner à Luchon avec son directeur sportif Léon Le Calvez. Au sommet du Tourmalet, le Breton lui glisse un bidon rempli de plomb, lui ajoute 10 kilos et lui "offre" le succès d'étape.
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Un tour d'honneur pour l'éternité. Adversaires lors du Tour 1964, Jacques Anquetil et Raymond Poulidor se livrent l'une des bagarres les plus intenses de l'histoire de la Grande Boucle. Sur le Vélodrome du Parc des Princes, Anquetil s'impose le 14 juillet et décroche son 5e succès sur le Tour.
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14 juillet 1975. Au lendemain de sa prise de pouvoir sur le Tour à Pra-Loup, avec ce coup fatal porté au roi Eddy Merckx, Bernard Thévenet enfonce le clou lors de la 16e étape entre Barcelonnette et Serre Chevalier où il devance le Belge de deux minutes sur la ligne d'arrivée. C'est l'estocade.
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Le 14 juillet 1980, une histoire de gamelles. Aux avant-postes dans les Alpes avec Christian Levavasseur, Mariano Martinez (LaRedoute) chute à deux reprises, notamment dans la descente de Joux-Plane. La dernière gamelle est cependant pour Levavasseur qui laisse le succès à Morzine au grimpeur.
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Maillot jaune en 1984, le fantasque Vincent Barteau s'offre un succès de prestige le 14 juillet 1989, le jour du bicentenaire de la Révolution Française. Parti à 20 kilomètres de l'arrivée, dans la Côte de Saint-Antoine, le Français signe le succès le plus "inattendu" de sa carrière à Marseille.
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Une échappée de près de 200 kilomètres, suivie d'un effort de titan dans la Côte de la Croix-Neuve, Laurent Jalabert fait une démonstration à Mende le 14 juillet 1995, non loin de son Tarn natal. Ce jour-là il reprend même 5'14" à Miguel Indurain au général. Un an après Armentières, "Jaja" est né.
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Le 14 juillet 1997, c'est l'histoire d'un coup tactique orchestré par la Festina. Repris par Ullrich et Pantani dans l'ascension du Val-Louron-Azet, Laurent Brochard profite de la descente pour rattraper son retard, puis fuguer à 3 kilomètres du but, avec l'appui de Virenque, son coéquipier.
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Devenu "Le Panda", Laurent Jalabert se relance à l'aventure le 14 juillet 2001 entre Strasbourg et Colmar. Le coureur de la CSC-Tiscali se défait de ses compagnons d'échappée à dix kilomètres du terme et s'offre son second et dernier succès le jour de la fête nationale. Magistral.
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14 juillet 2004. Richard Virenque s'offre un nouveau raid dont il a le secret entre Limoges et Saint-Flour. Pancarté, le grimpeur s'arrache pour s'extraire d'un peloton méfiant, avant de se débarasser d'Axel Merckx, trahi par ses jambes dans le Puy Mary. Dernier succès en fanfare sur le Tour.
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Onze années qu'un Français n'a pas gagné le 14 juillet sur la Grande Boucle. Le dernier en date se nomme David Moncoutié. Ce jour-là, le coureur de la Cofidis s'offre un numéro de panache, avec une contre-attaque mortelle dans le Col de Corobin et une victoire mémorable à Digne. Dernier de cordée.
AFP
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