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Alejandro Valverde (Movistar) remporte sa 4e victoire sur la Doyenne

Julien Chesnais

Mis à jour 23/04/2017 à 18:03 GMT+2

LIEGE-BASTOGNE-LIEGE - Quelques jours après la Flèche Wallonne, Alejandro Valverde a remporté la 103e Doyenne, dimanche, pour la 4e fois de sa carrière après 2015, 2008 et 2006. L'Espagnol de la Movistar s'est imposé au sprint devant Dan Martin (Quick Step-Floors) et Michal Kwiatkowski (Sky). Premier Français, Romain Bardet (AG2R La Mondiale) termine à la 6e place.

Alejandro Valverde (Movistar) - Liège Bastogne Liège 2017

Crédit: AFP

Et à la fin, c’est encore Alejandro Valverde qui gagne. Après la conquête d'une cinquième Flèche Wallonne, l’Espagnol s’est offert un quatrième Liège-Bastogne-Liège ce dimanche pour égaler Moreno Argentin et revenir à une longueur du recordman Eddy Merckx. Le leader de la Movistar s’est montré fidèle à lui-même. À l’économie durant une course plus mouvementée que ces dernières années, il a fait preuve de sang-froid pour sortir du peloton à 300 mètres de la ligne, revenir sur Dan Martin (Quick Step) et le déposer dans la dernière ligne droite de la Doyenne des classiques. Michal Kwiatkowski (Sky) complète le podium. Premier Français, Romain Bardet (AG2R La Mondiale) est 6e.
El Imbatido a eu le dernier mot. Mais le courant d’audace qui hume ce printemps des Classiques a failli lui gâcher son cadeau d’anniversaire, deux jours avant ses 37 ans. Composée de huit hommes, l’échappée matinale s’est extirpée du registre de l’anecdote pour entretenir dans le final un suspense rarissime sur ses chances d’aller au bout. 12 minutes d’avance à 100 kilomètres de l’arrivée. Encore six à 45 bornes du but. Le peloton ne revenait pas aussi vite qu’il semblait devoir le faire.
Seule équipe à posséder deux coureurs à l’avant, Cofidis a alors entrepris une stratégie étrange. Anthony Perez a brisé l’entente royale en attaquant dans la côte de la Redoute. Plus loin, au sommet de la Roche-aux-Faucons, il a été rejoint par son coéquipier Stéphane Rossetto, qui avait profité de s’économiser dans les roues de De Clerq (Lotto-Soudal), Grellier (Direct Energie), Machado (Katusha-Alpecin) et Van der Lijke (Roompot-Nerderlandse) pour mieux les lâcher.
Il fallait alors presque se pincer. Deux coureurs de la formation nordiste étaient en tête à 18 kilomètres de l’arrivée. Avec près d’une minute d’avance sur le peloton. Mais c’était finalement trop peu. Rossetto, dernier à rendre les armes, s’est finalement fait reprendre au pied de Saint-Nicolas, à six kilomètres du terme.

Martin y a cru

Derrière, le peloton avait déjà commencé à se faire la guerre. Gerrans (Orica-Scott), Kreuziger (Oria-Scott), Vuillermoz (AG2R La Mondiale) et Sergio Henao (Sky) ont allumé des premières mèches. Sans pour autant pouvoir semer le peloton, réduit alors à une cinquantaine d’unités. Le Colombien a remis ça dans Saint-Nicolas. En vain. Et Davide Formolo a profité du marquage des ténors pour placer un contre intelligent à la bascule.
Peu après la flamme rouge, dans la montée finale vers Ans, le grimpeur italien s’est fait reprendre, laissant Dan Martin seul en tête. Avec son style rageur, l’Irlandais semblait filer vers un deuxième sacre, quatre ans après son succès dans la Doyenne. C’était sans compter sur Valverde. Courant au millimètre, l’Espagnol a produit son effort à 300m de la ligne. Personne n’a pu prendre sa roue. Revenu sur Martin dans le dernier virage, il l’a privé de la victoire avec une grande facilité. Comme mercredi lors de la Flèche Wallonne. Impitoyable. Inoxydable. Le plus vieux vainqueur de la Doyenne.
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Alejandro Valverde

Crédit: Imago

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