Gerrans: "Incroyable"

S.G. : Oui, c'est difficile d'être plus heureux. J'ai vécu une journée exceptionnelle. J'ai un peu de mal à réaliser ce que je viens de faire. C'est une sensation incroyable de gagner un tel monument. Après Paris-Nice, où je suis tombé (NDLR: dans la 4e étape), j'ai terminé en étant un peu malade. J'ai surtout cherché à récupérer durant la semaine.

S.G. : J'ai compris que j'avais ma chance quand j'ai suivi sans trop de problème Nibali dans le Poggio. Quand j'ai vu qu'on partait avec Cancellara, j'ai su que c'était le bon coup et que c'était le moment clé de la course.

S.G. : La tactique était de miser sur Goss pour le sprint. Mon rôle était d'accompagner les attaquants. On s'attendait à des attaques sur la Cipressa et le Poggio. Mais c'est monté vite. Moi, j'ai fait ce que je devais faire.

S.G. : Aucun doute, Fabian était le plus fort dans le final. Il roulait comme une moto. Il a suivi Nibali et moi dans le Poggio et il a roulé à bloc dans la descente. Il était le meilleur descendeur de nous trois. Il a amené notre échappée jusqu'à l'arrivée. Il a couru pour gagner je pense.

S.G. : Je lui ai donné un relais sur le plat mais il m'a repassé aussitôt. J'étais confiant pour l'issue de l'échappée. Je pensais qu'on irait au bout vu comment Fabian roulait. Il fallait que j'aille au bout pour finir le travail. Peut-être que Fabian pensait qu'il aurait la force de gagner et qu'il m'a un peu sous-estimé dans le final.

S.G. : Oui, nous ne pouvions pas rêver meilleur départ pour notre équipe, c'est certain. C'est parfait pour le projet GreenEdge. Nous avions bien commencé en Australie avec ma victoire dans le Tour Down Under et cette victoire est le meilleur moyen de remercier Gerry Ryan et Shane Bannan, qui ont matérialisé ce projet.