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Fabian Cancellara (RadioShack-Leopard) , un gladiateur dans l'arène de Milan-San Remo

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 16/03/2013 à 15:19 GMT+1

Tête d'affiche de Milan-San Remo, Fabian Cancellara rêve d'un nouveau succès sur la Primavera. En quête d'une première victoire cette saison, Spartacus devra toutefois faire face à Sagan, Greipel ou même Cavendish.

Fabian Cancellara

Crédit: Panoramic

Le compte à rebours est lancé. A bientôt 32 ans, Fabian Cancellara (RadioShack-Leopard) voit toujours les choses en grand. Bien qu'une nouvelle génération très talentueuse soit lancée à ses trousses, Spartacus ne s'est pas encore résigné à ranger son armure de conquérant au placard. La saison des Classiques débute dimanche avec Milan-San Remo. Le coureur suisse compte faire bonne impression sur la Primavera, pierre angulaire prédestinée d'un édifice ambitieux. 
L'ambition, justement, est un mot que Cancellara connaît bien. Pour l'avoir conjugué au passé, au présent et au futur, le Suisse sait toute la désillusion que cette notion peut engendrer. Comme en 2009, où il avait était contraint d'abandonner  sur le Tour des Flandres à cause d'une rupture de chaîne, à 79km de l'arrivée, dans le Koppenberg. L'année 2009, son année noire. Celle où il avait également abandonné Gand-Wevelgem et terminé 49e de Paris-Roubaix. Mais Cancellara connait aussi et surtout tout ce que l'ambition peut apporter. Les coureurs le savent, le physique et le psychique sont étroitement mêlés. Spartacus le confirme en 2010 en remportant le Tour des Flandres et Paris-Roubaix. Cette année-là comme en 2011 où il fait un podium sur Milan-San Remo, Tour des Flandres et Roubaix, son aspiration lui a donné des ailes.
"Je suis sur le bon chemin"
Mais le temps fait son chemin, et de nouveaux talents émergent. Spartacus, lui, vieillit, il faut le dire. Mais à défaut de rajeunir, le gladiateur suisse s'assagit. "Pour l'instant, je ne suis pas mal, a confié le Suisse. J'ai fait mon travail, j'ai fait mes devoirs. J'ai fait ce que j'avais à faire. Tirreno-Adriatico a été une semaine de course importante. Je suis sur le bon chemin, même s'il me manque un résultat. Mais gagner, ça ne fait pas tout." Pourtant, Spartacus envisage de débloquer son compteur ce dimanche lors de Milan-San Remo, une course d'expérience. Même si ses adversaires sont nombreux et sérieux, ses acquis sur les courses seront un avantage considérable.
Peter Sagan (Cannondale) sera sans aucun doute le rival numéro un pour Cancellara. "Je le respecte comme coureur a déclaré le rouleur de RadioShack. C'est un jeune talent et c'est bien d'avoir de nouveaux coureurs comme lui. Mais comme je l'ai dit après le Tour de France, il a encore des choses à apprendre. Il n'a pas été gentleman avec moi, donc si je me retrouve avec lui à l'avant de la course, je ne suis pas certain de rouler. Mais tout dépendra de qui est dans l'échappée".
Pour bien débuter sa saison de Classiques, Cancellara aura donc l'œil partout. Sur les sprinters comme Cavendish, Greipel ou Pettacchi et sur ceux capables d'un coup d'éclat à l'instar de Chavanel, Gilbert ou même Pozzato. Tous ceux qui pourraient lui ôter la victoire seront clairement surveillés. Dimanche, dans l'arène de Milan-San Remo, Spartacus sortira toutes ses armes pour savourer ce succès auquel il n'a plus gouté depuis 2008. Dimanche, sur la Classissima, Spartacus aura la ligne d'arrivée en point de mire, pour un succès qui pourrait jalonner un adoubement légendaire.
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