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Cyclisme sur piste - Mondiaux 2015 : La France en or sur la vitesse par équipes

ParAFP

Mis à jour 19/02/2015 à 10:11 GMT+1

Dominée par la Nouvelle-Zélande en finale de la vitesse par équipes hommes, la France a finalement obtenu le titre mondial mercredi à Saint-Quentin-en-Yvelines, suite au déclassement des Néo-Zélandais pour un mauvais passage de relais. Avec Grégory Baugé, Kévin Sireau et Michael D'Almeida, les Bleus décrochent ainsi leur premier titre dans la discipline depuis 2009.

Kevin Sireau, Michael D'Almeida et Grégory Baugé sacrés sur la vitesse par équipes

Crédit: AFP

Ces Mondiaux à domicile ne pouvaient pas mieux commencer pour l'équipe de France. Devant leur public, à Saint-Quentin-en-Yvelines, les Bleus ont déroché l'or de la vitesse par équipes chez les hommes ce mercredi, au premier jour de la compétition. D'abord battu sur la piste par la Nouvelle-Zélande, tenante du titre, le trio français, composé de Grégory Baugé, Kévin Sireau et Michael D'Almeida, a été couronné sur tapis vert. Les Français ont profité du déclassement de la Nouvelle-Zélande, en raison d'un mauvais passage de relais, pour s'adjuger leur première médaille d'or dans la discipline depuis 2009.
Un an après leur troisième place de Cali (Colombie), ils sont passés par tous les stades de l'émotion en finale. La déception tout d'abord après avoir buté sur l'équipe néo-zélandaise formée d'Ethan Mitchell, Sam Webster et Edward Dawkins, qui les ont devancés de 32 centièmes de seconde au terme des trois tours de piste (750 m). Baugé, encore à distance de son meilleur niveau, a lancé ses deux coéquipiers avec un retard de 35 centièmes de seconde sur les Kiwis. Sireau, déjà remarquable en qualifications, a rapproché la France à 31 centièmes avant que d'Almeida, lui aussi impressionnant lors des "qualifs", boucle la distance sensiblement à la même vitesse que son homologue néo-zélandais.
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Grégory Baugé et l'équipe de France de vitesse par équipes lors des Mondiaux 2015

Crédit: Panoramic

Un résultat encourageant à dix-huit mois des JO

Quelques instants plus tard, l'argent s'est transformé en or quand le jury a sanctionné les tenants du titre pour relais prématuré, hors de la zone prévue par le règlement. Les trois hommes ont savouré ce coup de théâtre, eux qui avaient raté le titre pour... un millième de seconde (face à l'Australie) en 2012 et qui avaient été déclassés de la première place l'année précédente, à cause d'un manquement de Baugé aux règles de localisation.
Sous les yeux de Robert Marchand, le doyen qui a battu l'an passé le record de l'heure des "cent ans et plus", qui avait longuement encouragé Baugé en début de soirée, la France a donc réussi sa meilleure performance depuis les JO 2012. A Londres, le trio avait décroché l'argent derrière des Britanniques intouchables au rendez-vous olympique, mais nettement distancés cette fois faute d'avoir trouvé un finisseur performant (8es). Pour les JO de Rio, tout est donc possible dès lors que les Néo-Zélandais, bien que très efficaces avec une équipe jeune (23 ans pour Mitchell et Webster, 25 ans pour Dawkins), paraissent accessibles et que les Allemands, favoris théoriques du tournoi, ont légèrement cafouillé une nouvelle fois (3es).

Les promesses de la poursuite

En ouverture, les poursuiteurs français avaient lancé de belle façon ces Mondiaux, les premiers organisés sur le territoire national depuis neuf ans. En approchant la barrière des quatre minutes, Bryan Coquard, Julien Duval, Damien Gaudin et Julien Morice ont pulvérisé de plus de deux secondes et demie l'antique record de France (Capelle, Ermenault, Neuville, Perque) datant de... 1998. Les Français sont surtout entrés de plain-pied dans la course aux JO de Rio 2016.
Leur temps, le huitième des qualifications, les place à moins de deux secondes de l'équipe classée provisoirement à la troisième place. Le gouffre qui séparait l'équipe de France des podiums s'est retréci à quelques marches. "Un record de France dès le début, c'est exceptionnel", s'est félicité le président de la Fédération française de cyclisme (FFC), David Lappartient, avant de resituer la hauteur des ambitions générales dans ces Mondiaux: "Notre ambition, c'est d'aller chercher des médailles... en or." Le compteur n'a pas tardé à s'ouvrir.
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