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Mondiaux-2013 - Voeckler: "Je serai un électron libre"

ParAFP

Mis à jour 28/09/2013 à 23:16 GMT+2

Thomas Voeckler, qui s'avoue "épaté" par la jeune génération des coureurs français, a été intronisé capitaine de route de l'équipe nationale, dimanche, pour le Championnat du monde de Florence, dans une position d'"électron libre".

Eurosport

Crédit: Eurosport

Quel est votre statut dans cette équipe de France ?
T.V. : L'an dernier, l'équipe était articulée autour de moi, j'étais leader unique. Cette année, le circuit est différent et je n'ai pas non plus la même légitimité. Ma saison a été un peu moins bonne que l'an passé et surtout il y a beaucoup de coureurs français qui ont fait de super performances cette année. C'est aussi bien commme ça. Ici, je suis en électron libre dans un groupe qui est un 'mix' d'expérience et de jeunesse. C'est le rôle que je préfère.
Quelles sont vos responsabilités en tant que capitaine de route ?
T.V. : Au-delà des résultats, c'est aussi insufler l'état d'esprit. On est dans des équipes de marque toute l'année, on se retrouve sous le maillot de l'équipe de France. Il y a aussi des moments où il faudra prendre des décisions en fonction des situations de course. On n'est pas équipé d'oreillettes et, sur un circuit aussi sélectif, on n'a pas accès facilement à la voiture du sélectionneur. L'équipe est jeune, on peut avoir une belle surprise. On arrive dans la peau d'outsider, on n'est pas dans la situation de favoris qui attendent le moment décisif pour se faire la guerre. On n'a rien à perdre.
Quel est votre état de forme ?
T.V. : Sur le Tour, j'ai été beaucoup moins bien que les quatre années précédentes, ça devait bien arriver un jour. J'ai été blessé aussi (en avril) mais mon année n'a pas été mauvaise. Les jambes tournent bien et, si j'ai des regrets dimanche soir, ce ne sera pas par rapport à ma préparation et mon approche. On sait que les derniers vainqueurs du Championnat du monde sortent du Tour d'Espagne, c'est très dur de rivaliser avec des coureurs qui sortent d'un grand tour qui s'est terminé deux semaines plus tôt. C'est physiologique, le corps travaille trois semaines, surcompense pendant deux semaines et on arrive avec plein d'énergie avec la résistance en plus. Il faut jouer sur d'autres atouts, ça peut passer par la fraîcheur et des compétitions plus rapprochées du Championnat du monde que la Vuelta.
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