"Je suis rassuré"

T.V. : Oui, je suis satisfait de ma montée. Je ne m'attendais pas à beaucoup mieux et il faut voir qu'il y a quand même de gros clients devant moi. Je n'avais pas passé de supers journées jusque-là et en terme de préparation, je pense être derrière les coureurs qui m'ont devancé à Mende.

T.V. : Je ne vais pas me la jouer cador : oui, cette montée me rassure. Si on n'est pas condition, on ne fait pas 10e à Mende. Même si ce n'est pas un exploit en soi. Ma condition est acceptable. Le problème, c'est que l'an dernier, j'ai gagné deux étapes et que tout le monde compare. Et force est de constater que la comparaison n'est pas franchement flatteuse. Mais il ne faut pas se tromper, c'est le Paris-Nice 2011 qui était exceptionnel pour moi.

T.V. : Ça joue évidemment. J'ai chuté sur le verglas dix jours avant le début du Tour méditerranéen. Je ne veux pas chercher d'excuse parce que de nombreux coureurs ont des pépins pendant l'hiver mais ça joue. Et puis les étapes raccourcies à cause du froid nous ont un peu coupés dans notre préparation.

T.V. : Je suis en dessous de ces chiffres là. Mais tout est relatif. Ma forme maximale du mois de mars n'est pas celle du mois de juin ou de juillet. Donc ça ne veut pas dire grand chose. Je ne veux pas me prendre la tête avec tout cela et tenter de bien terminer la semaine.

T.V. : Oui. Vendredi, c'est, à mon avis, réservé aux sprinters. Et samedi, 80% des coureurs du peloton voudront prendre l'échappée. Mais je ne vais pas calculer et essayer de prendre les coups si j'ai les jambes, dès demain d'ailleurs. Dimanche, je ferai le chrono à fond. Mais il ne faut pas attendre de miracle non plus.