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Damien Gaudin: "C'est complètement fou"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 04/03/2013 à 11:14 GMT+1

Vainqueur du prologue de Paris-Nice, Damien Gaudin, plein de joie et d'humilité, revient sur son succès. Le coureur d'Europcar a encore du mal à y croire.

Damien Gaudin (Europcar)

Crédit: Presse Sports

Damien, qu'est-ce que ça fait de gagner une étape sur Paris-Nice et d'empocher le maillot jaune?
D.G. : C'est complètement fou, je n'y crois pas ! C'est ma première victoire ! Ça me fait comme si j'étais en minime ou en cadet et que je venais de remporter mon premier succès. Quand on passe pro, on remet les tablettes à zéro, et ça faisait six ans que j'attendais ça. C'est une joie énorme. Je n'y crois toujours pas. Jean-René Bernaudeau a toujours cru en moi, et aujourd'hui j'ai enfin pu lui prouver que j'en étais capable.
Mais avant le départ, vous aviez imaginé un tel scénario?
D.G. : La forme est là, donc très honnêtement, hier soir, je me suis dit "allez, un Top 10 ce serait pas mal". Je sais que j'en suis capable. Après, imaginer remporter le prologue, pourquoi pas ? Mais c'est complètement fou ce que j'ai réussi à faire. Après, c'est vrai, il manquait quelques grands noms comme Cancellara ou Boom. Mais l'important est que j'ai réussi à me surpasser, comme d'habitude. Je suis allé reconnaître le parcours quatre fois ce matin, je me suis vraiment mis dans des conditions optimales pour réussir.
Justement, avec des adversaires plus redoutables, la performance aurait-elle pu être la même?
D.G. : On ne peut pas savoir. J'ai déjà terminé deuxième derrière Fabian Cancellara sur un chrono. Ce jour-là, je me suis dit que c'était possible de le battre et que j'aimerai l'affronter de nouveau en compétition. Malheureusement aujourd'hui il n'était pas là. Mais bon, il y avait tout de même du beau monde, c'est quand même Paris-Nice ! Quand, à l'arrivée, j'ai vu que j'avais battu Sylvain Chavanel, je me suis dit: "P***** c'est Chavanel quoi! C'est fort!"
Sur un parcours qui exigeait beaucoup de relances, votre expérience sur la piste était un véritable atout…
D.G. : Oui c'est évident. Un effort court comme celui-ci est très dur à supporter musculairement. On produit beaucoup d'acide lactique, ce qui a tendance à paralyser le muscle pendant l'effort. Bilan, je me suis échauffé comme si c'était une compétition sur piste, comme si c'était une poursuite. L'effort est presque le même, environ 3'30". J'ai essayé de gérer l'effort de la même façon. Même si sur 2,9km on est à fond du début à la fin, il faut quand même arriver à situer où sont les moments où l'on peut souffler entre guillemets.
Comment va se passer la suite pour vous ? Vous pensez pouvoir garder le maillot jaune?
D.G. : Dans ma tête je vais me battre car un maillot jaune, ça se respecte. Après je ne peux pas garder le maillot jaune car je ne suis pas assez fort pour remporter Paris-Nice, il faut être clair. Mais, quand je le perdrai, j'espère bien le passer à quelqu'un de l'équipe! Demain, l'étape est réservée aux sprinters et il y aura des bonifications. Ça va être très compliqué. Mais Sébastien Turgot est neuvième au général et c'est un sprinter, donc c'est plutôt bon signe.
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