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Paris-Nice : Démare y était presque mais Greipel était trop costaud

ParAFP

Mis à jour 10/03/2015 à 21:03 GMT+1

Jusqu'au bout, Arnaud démare a cru pouvoir sauter André Greipel sur la ligne pour s'offrir la vcitorie dans la 2e étape de Paris-Nice. Mais l'Allemand a résisté.

Andre Greipel (Lotto) remporte la 2e étape de Paris - Nice

Crédit: AFP

L'Allemand Andre Greipel, surnommé le "Gorille", s'est réveillé mardi, à Saint-Amand-Montrond, où il a enlevé le sprint qui a conclu la deuxième étape de Paris-Nice toujours commandé par le Polonais Michal Kwiatkowski. Le champion d'Allemagne, pointé aux abonnés absents (19e) dans le sprint dominé la veille à Contres (Loir-et-Cher) par le Norvégien Alexander Kristoff, a imposé cette fois sa puissance. Arnaud Démare, le champion de France, placé dans son sillage, est resté à près d'une roue.
"On gagne ou on perd ensemble", a insisté Greipel par rapport à sa déconvenue de la veille. A Saint-Amand-Montrond, le "Gorille", parfaitement emmené, a remporté son deuxième bouquet de la saison, après une étape du Tour d'Algarve au Portugal le mois dernier. A 32 ans, l'Allemand reste l'une des valeurs sûres du sprint, surtout dans les courses par étapes. Mais il garde l'espoir de gagner une grande classique sans pour autant s'illusionner sur la difficulté. "Milan-Sanremo (22 mars), c'est une course très longue, 300 kilomètres, dont les 150 derniers à fond. Aujourd'hui, c'était une étape de 170 kilomètres, sans vent. On ne va pas comparer", a tempéré le vainqueur du jour à propos de ses chances dans la "classicissima".

Le danger est venu de... Tony Martin

Dans la ligne droite d'arrivée à Saint-Amand-Montrond, Kristoff n'a pu rééditer son sprint de Contres, pas plus que ses suivants, les Français Nacer Bouhanni et Bryan Coquard (retardé par un incident mécanique dans le final). L'Allemand John Degenkolb, qui s'était rapproché en cours d'étape au classement général (à 2 sec) par le jeu des bonifications, n'a pu faire mieux que troisième devant un autre candidat au maillot jaune provisoire, l'Australien Michael Matthews.
Pour Kwiatkowski, le seul "danger" dans cette étape de plaine privée de vent et par conséquent peu propice aux bordures est venu... de son coéquipier Tony Martin. L'Allemand, à 7 secondes seulement au classement général, a attaqué à 9 kilomètres de l'arrivée et a emmené avec lui deux autres solides rouleurs, le Gallois Geraint Thomas et le Néerlandais Lars Boom. Le trio, qui est resté en vue du peloton sur les lignes droites du Cher, n'a été repris qu'à 1600 mètres de la ligne. "J'ai été surpris", a reconnu Kwiatkowski. Mais le champion du monde, diplomate, a préféré couper court à une possible polémique : "Tony a l'habitude de réussir ce genre de coups."
Mercredi, la troisième étape se dispute sur 179 kilomètres entre Saint-Amand-Montrond et Saint-Pourçain-sur-Sioule (Allier), avec un final un peu plus vallonné et une arrivée en faux-plat. A la veille de la seule arrivée au sommet de la semaine, au col de la Croix-de-Chaubouret, qu'attendent avec impatience les grimpeurs.
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