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Le parcours à la loupe : Quatre sprints et quatre jours pour la gagne ?

Laurent Vergne

Mis à jour 03/03/2017 à 16:50 GMT+1

PARIS – NICE – L'édition 2017 de la Course au soleil débute dimanche, dans les Yvelines. Si le parcours fera initialement la part belle aux sprinters, quatre étapes au moins devraient permettre aux ténors de s'expliquer. Dont le chrono du Mont-Brouilly, premier moment charnière, mercredi.

Le parcours du Paris-Nice 2017.

Crédit: Eurosport

1re étape : Un sprint pour commencer ?

Pas de prologue cette année, mais une étape en ligne a priori dédiée aux sprinters. Il s'agit d'une double sur les routes des Yvelines, de Bois d'Arcy à Bois d'Arcy, pour un total d'un peu moins de 150 kilomètres. Une seule difficulté au programme, qui sera empruntée à deux reprises: la côte de Senlisse (1,1km de montée à 5,5%), qui ne pèsera pas sur les débats. Il serait très étonnant que ce premier acte s'achève autrement que par une arrivée massive, surtout compte tenu de la qualité du plateau des sprinters sur ce Paris-Nice. A noter quand même que l'avant-dernier kilomètre est en légère montée, ce qui pourrait inciter certains à tenter leur chance.
1re étape : Le profil

2e étape : (Presque) tout plat

Le peloton va quitter la région parisienne en mettant le cap au Sud. Là encore, même si Paris-Nice réserve parfois des surprises, et si les risques de bordure sont souvent tenaces, les équipes de sprinters ont toutes les chances de garder la main sur la route d'Amilly. L'unique difficulté du jour est programmée en tout début d'étape (Côte des Granges-le-Roi, kilomètre 10). A partir de Château-Renard, les coureurs effectueront une boucle d'une trentaine de kilomètres autour d'Amilly. Deux fois plus de spectacle pour les spectateurs au bord de la route.
2e étape : Le profil

3e étape : Jamais deux sans trois ?

Sur le papier, le profil est un tout petit peu plus escarpé que lors des deux premiers jours de course. La Côte de Grandmont (3e catégorie) et la Côte de Charrecey (2e catégorie, 2,1km de montée à 6,7% de moyenne) pourraient donner des idées aux puncheurs, mais attention, cette catégorisation est spécifique à Paris-Nice. Un deuxième catégorie ici n'a rien à voir avec un deuxième catégorie sur le Tour de France. Surtout, cette Côte de Charrecey est située à plus de 25 kilomètres de l'arrivée, ce qui pourrait laisser au peloton tout le loisir de s'organiser.
3e étape : Le profil

4e étape : Le premier grand rendez-vous

La hiérarchie va massivement bouger lors de cette 4e étape, qui marquera le premier rendez-vous important pour les favoris. Les organisateurs ont en effet programmé un contre-la-montre de 14,5 km au Mont-Brouilly. Les trois derniers kilomètres offrent une pente moyenne de 7,7% (mais elle se durcit progressivement avec un dernier kilomètre est à plus de 9%), et nul doute qu'une première sélection s'opérera ici. La montée est plus courte mais plus sévère que le col d'Eze, utilisé pour des chronos sur plusieurs éditions. Le Mont Brouilly aurait déjà dû accueillir Paris-Nice l'an passé, mais les chutes de neige avaient gâché la fête et débouché sur l'annulation de l'étape.
4e étape : Le profil

5e étape : La der des sprinters

C'est la première fois que Bourg-de-Péage accueille le Paris-Nice. Peut-être la dernière chance des sprinters au cours de la plus longue étape de cette édition 2017 (199,5 kilomètres). Entre le chrono du Mont-Brouilly et le triptyque final sans aucun doute décisif pour la victoire, l'arrivée à Bourg-de-Péage s'annonce favorable à une arrivée groupée, même si le profil de l'étape est plus escarpé que celui des trois premiers actes. A noter que les 500 derniers mètres sont en léger faux-plat montant.
5e étape : Le profil

6e étape : Changement de braquet

Cette fois, ce Paris-Nice change définitivement de braquet. Pas moins de six ascensions au programme. L'étape débutera par la montée du ce col de l'Espigoulier (9 kilomètres à 5,6% de moyenne), mais c'est surtout la double escalade du col de la Bourigaille qui animera le circuit final. Le dernier passage au sommet se fera à une vingtaine de kilomètres de l'arrivée. Restera ensuite la toute dernière bosse, à Fayence, où sera jugée l'arrivée : 1,3 kilomètre de montée, à près de 10% de moyenne. C'est court, mais c'est un vrai petit mur, qui promet un finish spectaculaire.
6e étape : Le profil

7e étape : Un jour "historique"

1678 mètres d'altitude. C'est la hauteur à laquelle le col de la Couillole est perché, pour l'arrivée la plus haute jamais vue sur la Course au soleil. En croisant les doigts pour que la météo soit clémente car, à cette époque de l'année, quasiment 1700m d'altitude, c'est clairement un risque. Pour le moment, un grand soleil est annoncé...
Au-delà de l'altitude, la Couillole est une vraie difficulté, avec ses 15,7 kilomètres de montée et une pente très régulière, oscillant entre 6 et 8% kilomètre après kilomètre. Pour une fin d'hiver, c'est un sacré morceau. D'autant qu'il ne sera pas le seul puisqu'il sera précédé par les cols de Vence et surtout du Saint-Martin, qui figurait au programme lors de la célébrissime étape de Pra-Loup, sur le Tour de France 1975.
7e étape : Le profil

8e étape : Le col d'Eze pour la tradition

Si la 7e étape est incontestablement la plus difficile et la plus excitante sur le papier, cet ultime acte est suffisamment intéressant pour promettre une dernière explication en cas de besoin. L'étape est courte (115 kilomètres) et classique avec les Côte de Levens, de Châteauneuf, le Col de Calaison, la Côte de Peille et, enfin, le Col d'Èze, toute dernière difficulté de ce Paris-Nice 2017. Un beau menu pour attaquer. En haut du col d'Eze, il ne restera plus que 15 kilomètres de descente pour plonger sur Nice.
8e étape : Le profil
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