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Matthieu Ladagnous (FDJ): "Il y a moyen de faire de belles choses"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 05/04/2013 à 20:50 GMT+2

Cinquième du Tour des Flandres Matthieu Ladagnous représente une des meilleures chances françaises cette année sur Paris-Roubaix. Décomplexé et ambitieux, le coureur de la FDJ ne s'interdit rien. Ni le podium ni même, pourquoi pas, la victoire.

Matthieu Ladagnous

Crédit: AFP

Vous restez sur deux tops 10 récemment sur Gand-Wevelgem et le Tour des Flandres. Vous êtes plutôt en forme…
Matthieu Ladagnous. : Physiquement je suis en forme et j'espère vraiment pouvoir faire quelque chose sur Paris-Roubaix.
A 28 ans, vous considérez-vous au top de votre carrière?
M.L. : Ca fait déjà huit ans que je suis chez les professionnels et je progresse d'année en année sur les classiques, donc j'espère que ça ne va pas s'arrêter là. Je suis au début de la force de l'âge puisqu'on considère qu'on atteint notre maturité en cyclisme à partir de 28-29 ans. Je me sens mieux que jamais mais j'espère que je vais encore progresser.
Vos places sur les classiques cette saison vous ont-elles mis en confiance pour aborder Paris-Roubaix?
M.L. : Oui bien sûr. Mes résultats m'ont mis en confiance car physiquement je suis prêt. Je pars donc avec beaucoup moins de pression dans la tête et je pense que je suis capable de faire quelque chose de bien.
Quel sera précisément votre objectif sur Paris-Roubaix?
M.L. : Etre sur le podium. Et même gagner. Mais après il faudra compter sur des adversaires comme Cancellara qui est vraiment très fort. Mais en s'y prenant bien, en anticipant il y a moyen de faire de belles choses.
Battre Cancellara parait compliqué. Mais le faire perdre ça reste possible…
M.L. : Sur le Ronde, Cancellara a vraiment prouvé qu'il était au-dessus de nous physiquement. A la pédale, il sera très difficile à battre. Clairement, s'il est battu, c'est parce qu'il aura eu des pépins mécaniques ou une chute au mauvais moment. Je pense que c'est la seule chose qui peut le faire perdre. Mais ce qu'on peut essayer, nous, c'est d'anticiper sur son attaque et essayer de le suivre le plus longtemps possible.
Faire sauter Cancellara demandera une vraie stratégie d'équipe. A la FDJ vous aurez deux leaders, vous et Yoann Offredo. Comment ça va se passer entre vous?
M.L. : Sur les dernières courses, on était tous les deux protégés, on a su discuter quand il le fallait. On verra comment se passe la course. Mais si sur la fin on a plus de coéquipiers et qu'il y en a un qui crève, ce sera différent évidemment. Il faudra voir si les voitures sont loin, lequel de nous deux est le mieux et on discutera entre ensemble pour savoir lequel fait le boulot pour l'autre. Mais il faut faire gaffe aussi à ne pas perdre trop de temps car parfois le temps qu'un donne sa roue à l'autre on est hors-course. Il faut être intelligent dans ces moments-là.  On a tous les secteurs pavés qui sont couverts par des gens avec des roues donc normalement on ne devrait pas à avoir se donner la roue dans des endroits importants.
Pensez-vous que le nouveau secteur pavé au programme cette année (celui du Pont Gibus) peut changer la physionomie de la course?
M.L. : Ce secteur se situe juste quelques kilomètres après la trouée d'Arenberg et à partir de là les secteurs pavés s'enchaînent. Il n'y a pas beaucoup de lignes droites non plus à partir de ce moment. C'est vrai que cette année, s'il y a le moindre souci lors du passage dans la trouée, ce sera délicat de revenir. De toute façon, même si l'on revient, on y laissera des cartouches. Il faudra être très vigilant lors de ce passage.
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