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Présidence de l'UCI: Brian Cookson, élu, rempkace Pat McQuaid

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 27/09/2013 à 15:33 GMT+2

Brian Cookson a été élu vendredi à Florence à la présidence de l'Union cycliste internationale. Une page se tourne, celle de l'ère Verbruggen-McQuaid.

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Crédit: Eurosport

Le Britannique Brian Cookson a été élu vendredi à Florence pour quatre ans à la tête de l'Union cycliste internationale contre le président sortant, l'Irlandais Pat McQuaid, affaibli par les secousses de l'affaire Armstrong. Au bout d'un débat interminable portant sur l'égilibilité de McQuaid, un vote a sanctionné la défaite de l'Irlandais en poste depuis 2005 et la succession du Néerlandais Hein Verbruggen. Par 24 voix à 18, les délégués de la fédération internationale (14 voix pour l'Europe, 9 voix pour l'Asie et l'Amérique, 7 voix pour l'Afrique, 3 voix pour l'Océanie) ont opté pour le président de la Fédération britannique, soutenu par l'Union européenne de cyclisme (UEC).
"J'aimerais remercier Pat pour sa contribution au cyclisme", a déclaré Cookson dans sa première déclaration, sous les plafonds à caissons peints du Palazzo Vecchio, l'ancien palais de la famille des Médicis au temps de la Renaissance. Mais l'ancien commissaire de course, architecte-paysagiste de métier (désormais retraité), a bien insisté sur la nécessité de changer et surtout de restaurer la confiance, le leit-motiv qui a animé sa campagne depuis plusieurs mois après le tsunami -le terme choisi par le directeur général de l'UCI- de l'affaire Armstrong à la fin de l'année dernière. "Je suis fier de ce qui a été accompli", avait déclaré McQuaid dans sa profession de foi. "Ce n'est pas le moment de changer de capitaine quand le bateau va dans la bonne direction".
Obscures manoeuvres
Les grands électeurs en ont décidé autrement, dans un scrutin indécis qui avait commencé par un vote préalable sur la possibilité d'un changement de statuts avec effet immédiat. McQuaid, qui n'a pu faire passer ce texte (21 voix contre 21), a toutefois maintenu sa candidature devant le congrès, ce qui a donné lieu à de longues et obscures manoeuvres dignes de Machiavel, grande figure de Florence. Un représentant africain a qualifié ces palabres de "mascarade" après avoir entendu deux éminents juristes suisses s'exprimer sur divers articles, avant un éventuel autre vote préalable. "Il faut s'arrêter et passer au vote entre les deux candidats", a fini par couper court Cookson.
Après plus de cinq heures d'interventions diverses, le président de la fédération britannique a gagné son duel dans l'isoloir. Dans ses propos, il a insisté sur l'indispensable changement et le besoin pour le cyclisme de travailler sur de nouvelles bases avec les instances antidopage telles que l'Agence mondiale (AMA) et l'agence américaine (Usada). "Il faut restaurer la crédibilité vis-à-vis du grand public", a souligné pour sa part le Français David Lappartient, président de l'UEC qui a pris parti à la mi-septembre pour Cookson. "Ce que nous avons voulu, c'est que le choses se passent conformément aux statuts".
Le puissant patron de la fédération russe, Igor Makarov, est intervenu à plusieurs reprises. Pour s'étonner notamment que Pat McQuaid puisse se présenter sous les couleurs de deux fédérations telles que le Maroc et la Thaïlande: "Les Russes ne votent pas à l'élection présidentielle américaine !" La fédération française qui s'est prononcée en faveur du nouveau président, se retrouve donc du bon côté. "Mais je pense avant tout à l'avenir du cyclisme", a tempéré David Lappartient, tout sourire: "Ce que cela va changer pour la FFC ? on pourra peut-être porter un peu mieux les candidatures pour l'organisation des Championnats du monde."
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