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Tour d'Espagne 2014 : Adam Hansen remporte la 19e étape, Alberto Contador reste en rouge

Julien Chesnais

Mis à jour 12/09/2014 à 20:44 GMT+2

L'Australien Adam Hansen (Lotto-Belisol) a piégé le peloton dans le final de la 19e étape du Tour d'Espagne pour s'imposer devant John Degenkolb (Giant-Shimano) à Cangas do Morrazo. Le maillot rouge Alberto Contador (Tinkoff-Saxo) a passé une journée paisible à la veille de la dernière grande étape de montagne.

Adam Hansen (Lotto-Belisol), Vuelta 2014

Crédit: AFP

John Degenkolb (Giant-Shimano) a encore gagné un sprint sur la Vuelta. Mais cette fois, c’était pour la deuxième place. Esseulé dans le final à Cangas Do Morrazo, le sprinter allemand a été piégé par une attaque d’Adam Hansen (Lotto-Belisol) à moins de cinq kilomètres de l’arrivée. L’Australien n’a jamais été repris et remporte ainsi la 19e étape en devançant de cinq secondes un maigre peloton réglé par Degenkolb, devant Filippo Pozzato (Lampre) et le Français Yannick Martinez (Lampre). A la veille du dernier grand rendez-vous en haute-montagne, le maillot rouge Alberto Contador (Tinkoff-Saxo) n’a pas été attaqué et conserve 1’19’’ d’avance sur Chris Froome (Sky).
Avec l’Alto Monte Faro (2e catégorie) placée à quinze kilomètres de l’arrivée, le terrain était pourtant propice à quelques escarmouches. Mais à l’exception d’Alexey Lutsenko (Astana), repris finalement à cinq kilomètres du but, le peloton est resté tranquille. Presque endormi par le tempo régulier de la Sky. Degenkolb semblait ainsi avoir fait le plus dur en basculant dans la descente dans les premières positions. Le maillot vert, déjà quadruple vainqueur d’étape, avait jusque-là parfaitement mené son affaire : l’échappée tant redoutée jeudi matin ayant été contrôlée à merveille par ses équipiers.

Deuxième succès en grand tour pour l'infatigable Hansen

Partis au kilomètre 25, les baroudeurs Pim Ligthart (Lotto-Belisol), Wouter Poels (OPQS) et Laurent Mangel (FDJ.fr) n’ont jamais pris le large. Leur aventure s’est conclue au pied du Monte Faro. Un sprint en petit comité semblait se dessiner jusqu’à l’attaque décisive d’Hansen. Profitant de l'isolement de Degenkolb, qui remportera sauf catastrophe le classement par points dimanche, et de la désorganisation du peloton, l'infatigable rouleur australien avait course gagnée dès la flamme rouge. Celui qui dispute son dixième grand tour consécutif se voit ainsi récompenser de sa combativité depuis le début de la Vuelta. À 33 ans, ce succès d’étape s’ajoute à celui conquis sur le Tour d’Italie 2013 (7e étape). Il s’y était déjà imposé en solitaire.
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