Vuelta 2014 - John Degenkolb (Giant-Shimano) enlève la 4e étape au sprint

Troisième sprint et troisième vainqueur différent sur la Vuelta. Après Nacer Bouhanni (FDJ.fr) et Michael Matthews (Orica-Green-Edge), c’est au tour de John Degenkolb (Giant-Shimano) de s’imposer. L’Allemand de 25 ans a dominé de la tête et des épaules le sprint de la mardi 4e étape à Cordoue, devançant l’Espagnol Vincente Reynes (IAM) et Michael Matthews (Orica-Green Edge), qui conserve son maillot de leader. Lâché dans la dernière ascension du jour, Bouhanni n’a pu prendre part au sprint. Pour Degenkolb, il s’agit de sa sixième victoire sur un Tour d’Espagne. Il avait signé un quintuplé lors de l’édition 2012.

Si le sprinter attitré de Giant-Shimano, en l’absence de Marcel Kittel, a été sans concurrence dans la dernière ligne droite, c’est qu’il avait auparavant su survivre, à l’inverse des Bouhanni, Boonen, Hutarovich, et autre Sagan. Fidèle à sa réputation de meilleur grimpeur des sprinters – mis à part un Peter Sagan qui semble en roue libre en Espagne - Degenkolb s’est accroché dans le premier peloton de soixante coureurs au sommet de l’Alto del Catorce por Ciento (2e catégorie), la seconde ascension du jour. A 25 kilomètres de l’arrivée, le plus dur était alors fait.

Il fallait cependant espérer une arrivée massive, ce qui n’était pas gagné vu les velléités offensives de certains. Et pas des moindres. Sans réelle chance d’aller au bout, Alejandro Valverde (Movistar) s’est ainsi lancé dans une offensive à quatre - Romain Sicard (Europcar) en a fait partie - juste après la dernière ascension du jour. Une escapade reprise au bas de la descente à neuf kilomètres du but qui a le don de surprendre pour un candidat déclaré à la victoire finale. Peut-être voulait-il envoyer un message à la concurrence : Valverde attaquera dès qu’il en aura l’opportunité. Aucun changement majeur n’est à signaler au classement général. Celui-ci ne devrait pas évoluer avant jeudi et la première étape de montagne avec l’arrivée au sommet de Zubia.