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Vuelta : Petite défaillance pour Chris Froome, Lindeman s'illustre

Alexandre Coiquil

Mis à jour 28/08/2015 à 21:54 GMT+2

TOUR D'ESPAGNE 2015 – Chris Froome a perdu 27 secondes sur ses rivaux à l'arrivée de la 7e étape, remportée par Bert-Jan Lindeman. Présent dans l'échappée, Jérôme Cousin a été victime d'une chute dans le final.

Chris Froome (Sky) sur le Tour d'Espagne - 2015

Crédit: AFP

La première grande bataille a eu lieu sur la Vuelta. Et elle a affaibli un premier favori: Christopher Froome. En difficulté dans les plus forts pourcentages de l'Alto de Capileira, le Britannique de la Sky a perdu 27 secondes sur le groupe des favoris, où figurait Esteban Chaves le maillot rouge, Alejandro Valverde et Nairo Quintana, qui a terminé cette 7e étape de manière groupée.
Fabio Aru, offensif et incisif, a lui gagné 7 secondes en attaquant dans les deux derniers kilomètres. Au classement général, Esteban Chaves (Orica) a conservé son maillot rouge de leader. C'est Bert Jan Lindeman (Lotto-Jumbo) qui s'est imposé en solitaire au sommet de la première ascension de haute montagne de ce Tour d'Espagne.

Jérôme Cousin victime d'un accrochage avec un autre coureur

Le Néerlandais, qui a signé son premier succès d'étape sur un grand tour à 26 ans, s'est donc montré le plus fort dans le "money-time". Il a lui a suffi de coller une dernière accélération aux 400 mètres pour devancer définitivement le très accrocheur Ilia Koshevoy (Lampre), qui faisait figure de dernier rescapé du groupe d'échappés.
Le coureur de la Lotto a également profité - malgré lui - des malheurs de Jérôme Cousin (Europcar). Auteur d'une touchette contre la roue arrière de Koshevoy, dans le dernier kilomètre, le Français, qui semblait pourtant si fort, a perdu toutes chances de victoire après avoir mis pied à terre suite à l'incident.
La bagarre pour la victoire d'étape a été belle. Et les fuyards du jour ont surtout eu du mérite. Parti après 12 kilomètres de course, ce groupe de cinq hommes a passé toute la journée à l'avant. Pas spécialement inquiété par le peloton, majoritairement contrôlé par les coéquipiers d'Alejandro Valverde, les héros du jour ont compté jusqu'à 12 minutes d'avance. Malgré le travail appuyé des équipes de leaders, il ont réussi à conserver un écart acceptable pour se disputer la gagne. Les scénarios imprévisibles : c'est aussi ça, la Vuelta.
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