TOUR D'ESPAGNE - Pourcentages, Contador, Angliru : La fin de la Vuelta à la loupe

La stat' : 31%. C'est le pourcentage maximum recensé au cours de la dernière ascension. Hors norme !

Pourquoi il ne faudra pas la louper : Pour cette dernière ascension justement, totalement inédite. Avec 7,2km à 8,7% et de multiples passages à plus de 25%, Los Machucos devrait créer d'énormes écarts, surtout au lendemain d'un chrono. D'autant que ça ne sera pas la seule ascension du jour, avec un 2e catégorie et un 1re catégorie pour la précéder.

L'homme à suivre : Miguel Angel Lopez (Astana). Impressionnant en montagne jusqu'ici, le Colombien pourrait bien être intouche sur les terribles pourcentages de Los Machucos et continuer sa remontée vers le podium.

La stat' : 8. Il s'agit déjà de la 8e arrivée au sommet. Soit deux fois plus que sur le Tour, en juillet. Et dire que ce n'est pas la dernière...

Pourquoi il ne faudra pas la louper : Car les petites arrivées au sommet de la Vuelta déçoivent rarement et celle-ci ne devrait pas échapper à la règle, même s'il serait surprenant que l'on y voit de gros écarts. Mais c'est la dernière occasion pour tous les puncheurs de s'exprimer sur cette montée de 2km à 9% et la final, devant le monastère de Santo Toribio, devrait valoir le coup d'oeil.

L'homme à suivre : Michael Woods (Cannondale-Drapac). Tout près des meilleurs sur les arrivées au sommet, le puncheur canadien, 9e de Liège cette année, voudra enfin lever les bras.

La stat' : 5. Gijon accueillera une arrivée de la Vuelta pour la 5e fois, quatorze ans après la dernière fois. Alors que Gijon avait été ville-arrivée en 2000, 2001, 2002 et 2003...

Pourquoi il ne faudra pas la louper : Parce que, depuis le début de la Vuelta, ces étapes de transition nous ont rarement déçus. Avec quatre ascensions au programme dont un 1re catégorie en début d'étape, ce 19e opus devra être promis à une échappée. Mais, sur un parcours semblable, vers Antequera, les favoris s'étaient attaqués, Froome était tombé deux fois alors...

L'homme à suivre : Alberto Contador (Trek-Segafredo). Depuis la 3e étape et sa déroute en Andorre, l'Espagnol ne rêve que d'une étape. Moins fort en montagne, il pourrait profiter de l'Alto de San Marin (3e cat, 4,5km à 7,2%) pour attaquer et aller chercher son « cadeau » de retraite.

La stat' : 25,3. Au cours de 46,1 derniers kilomètres, les coureurs affronteront 25,3km d'ascension, à plus de 8% de moyenne. Un final d'enfer.

Pourquoi il ne faudra pas la louper : Parce que c'est l'Angliru, tout simplement. Considérée comme l'une des ascensions les plus dures d'Europe avec le Kitzbühel Horn (Autriche) et le Zoncolan (Italie), elle joue de plus en plus le juge de paix de la Vuelta, à l'image de 2013 ou 2011. Avec ses 12,5km à 10,1%, des passages à 25% et un kilomètre à plus de 18% de moyenne, l'Angliru fait peur à tous les coureurs. Et fait saliver tous les suiveurs.

L'homme à suivre : Vincenzo Nibali (Bahrain-Merida). En 2013, l'Italien y avait perdu la Vuelta face à Horner. Peut-il y gagner l'édition 2017 face à Froome ? Encore faudra t-il être encore au contact...

La stat' : 13. Voilà treize ans (mais douze arrivées) que Madrid n'a pas assisté à autre chose qu'un sprint massif. Depuis 2004 et un … chrono remporté par Santiago Perez.

Pourquoi il ne faudra pas la louper : Parce que c'est l'occasion d'assister une dernière fois à la grande bagarre... Non, plus sérieusement, parce que le peloton passera à neuf reprises sur la Plaza de Cibeles. Mais surtout car il s'agira probablement du dernier jour de course d'Alberto Contador... Et, une légende, ça respecte jusqu'au bout.

L'homme à suivre : Matteo Trentin (Quick Step Floors). Longtemps maillot vert de la Vuelta, l'Italien risque d'avoir du mal à le rapporter à Madrid vu le programme de la dernière semaine. Mais il pourra toujours y glaner une 4e victoire d'étape...