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Giro, 2e étape : Derrière Sky et Bradley Wiggins, les meilleurs en ont bavé

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 05/05/2013 à 21:13 GMT+2

BMC, Garmin-Sharp et Orica-GreenEDGE ont été mises au pied du mur. Sur un contre-la-montre par équipes maîtrisé de bout en bout par le Team Sky, ces trois équipes données favorites au départ se sont montrées littéralement insignifiantes. Malchance ou suprématie de l'équipe de Bradley Wiggins, chacun l'explique comme il veut.

Mark Cavendish - Giro

Crédit: AFP

Il y a des jours comme ça, où tout roule à l'envers. Ou presque. Même si l'équipe BMC de Cadel Evans a trouvé le chemin de l'arrivée, elle semblait avoir été dépossédée de ses forces du début d'année grâce auxquelles elle avait pu s'imposer sur le chrono du Tour du Qatar. Certes les coureurs alignés n'étaient pas tout à fait les mêmes, il n'empêche que l'équipe suisse, accusant sur la ligne un retard de 37", s'est montrée docile et en aucun cas dangereuse pour la formation Sky. Lire le tweet de Taylir Phinney
Le constat est le même pour l'équipe australienne Orica-GreenEDGE, annoncée comme grande favorite sur cette étape. Avec un retard de 28" au final, Matthew Goss et ses coéquipiers sont passés complètement au travers de ce chrono. Dans le panier des déceptions, on retrouve également Garmin, équipe qui s'était imposée l'an dernier sur la même épreuve autour de Vérone. Le bilan est moins alarmant pour l'équipe du vainqueur sortant, mais Ryder Hesjedal se trouve lesté d'un handicap de 28 secondes par rapport à son principal adversaire, Bradley Wiggins, qui sera désormais dur d’endiguer.
Pineau: "Le vent n'explique pas notre contre-performance"
Mais la palme du résultat le plus surprenant revient sans doute à Omega-Pharma – Quick Step. Avec l'avantage de porter le maillot rose, on attendait une équipe beaucoup plus offensive. Au lieu de ça, les hommes de Cavendish passent la ligne avec 48" de retard. Jérôme Pineau a été sincère et nous a confié: "Effectivement le vent avait tourné, mais cela n'explique pas notre contre-performance".
Cependant, d'autres coureurs ne sont pas si bons joueurs et rejettent la faute sur ce petit changement climatique. D'autres soulignent simplement le travail impressionnant des Sky comme Luca Paolini (Katusha). "On savait que c’était Sky qu’il fallait battre, mais on est très heureux d’avoir fait ce résultat", a déclaré le coureur de la Katusha. Mais ce dimanche soir, une chose est désormais sûre. Pour ceux qui doutaient de Bradley Wiggins, ils savent maintenant qu'avec ce résultat, ce sera lui l'homme à surveiller lorsque la route commencera à grimper.
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