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Tour d'Italie 2013 : Vincenzo Nibali enfin maître chez lui

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ParEurosport

Mis à jour 26/05/2013 à 21:04 GMT+2

Après avoir visité toutes les marches du podium du Giro, Vincenzo Nibali monte enfin sur la plus haute. À 28 ans, il satisfait les espoirs des supporters italiens en y mettant la manière.

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Crédit: Eurosport

3, 2, 1… Victoire ! Limité aux places d'honneur lors de ses deux dernières visites sur le Giro (3e en 2010, 2e en 2011), Vincenzo Nibali a retrouvé avec succès les routes transalpines. Dimanche, au terme d'une procession sans frissons vers Brescia, l'Italien a enfin pu monter tout de rose vêtu sur la plus haute marche du podium final. Au bout de trois semaines parfaitement maîtrisées, il remporte son premier Giro. Six ans après sa première apparition sur l'épreuve, déjà sous le regard séduit des tifosi. Grand espoir du cyclisme italien, Nibali était attendu depuis longtemps sur le trône du Giro. À 28 ans, il concrétise enfin les espoirs placés en lui, trois ans après avoir décroché sur la Vuelta un premier succès en grand tour.
"Gagner la Vuelta était exceptionnel mais, étant Sicilien, j'ai plus d'affinités avec le Giro", commentait-il samedi après son numéro sur les Tre Cime di Laveredo. Le lendemain, c'est le visage tremblant, au bord des larmes, qu'il a salué ses supporters au son de l'hymne italien. Peut-être à ce moment-là Vincenzo Nibali a-t-il commencé à prendre la mesure de ce qu'il a accompli au bout de trois semaines parfaitement maîtrisées. "J'ai remporté la Vuelta à ma première participation, alors que je cours après le Giro depuis quelques années, rappelle l'Italien. J'ai déjà visité toutes les marches du podium sauf la première. C'est un aboutissement."
Sous la neige, il transcende un Giro congelé
C'est, notamment, sa maturité qui a semblé mener Nibali vers la victoire. La concurrence rapidement décapitée par les défaillances de Bradley Wiggins et Ryder Hesjedal, le requin de Messine a d'abord maîtrisé à l'expérience. Coureur intelligent, Nibali a contrôlé l'avance acquise en début d'épreuve puis a lâché les chevaux dans une dernière semaine annoncée comme une des plus éprouvantes jamais vécues sur un grand tour. C'est là que, malgré les perturbations climatiques et une concurrence dépeuplée, l'Italien a assumé ses responsabilités : celles d'un champion dont le public attendait beaucoup plus qu'une victoire sans péril, pour un triomphe sans gloire.
D'abord, Vincenzo Nibali a remporté une première étape, jeudi, à Polsa, au terme d'un chrono en col qui ne laissait plus de doutes sur sa victoire finale. C'était bien, c'était insuffisant. Samedi, les conditions épouvantables sur les terribles pentes des Tre Cime di Lavaredo ont offert au Sicilien l'occasion de donner une autre dimension à son succès. À l'arrivée, après avoir traversé une tempête de neige, il expliquera avoir simplement voulu "laisser une empreinte après ce qui s'est passé hier (vendredi, le contrôle positif de Danilo Di Luca), pour faire comprendre à tous ce qu'est vraiment le cyclisme". Un sport extrêmement exigeant, dont Nibali a su recueillir les fruits en franchissant chaque étape avec application. Pour le plus grand bonheur des siens.
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