Orica-GreenEdge remporte la première étape, le maillot rose pour Gerrans

Comme l’an passé, c’est par un chrono par équipes qu’a débuté le Tour d’Italie. Et, comme en 2014, c’est la formation Orica-GreenEdge qui s’est imposée. L’équipe australienne a devancé de sept secondes la Tinkoff-Saxo de Contador et de treize l’équipe d’Astana de Fabio Aru, longtemps en tête. Premier coureur de son équipe à avoir franchi la ligne, Simon Gerrans est le premier maillot rose de cette édition 2015.

Du côté des favoris, si les écarts sont relativement faibles au vu de ce qu'il reste à parcourir, Alberto contador et Fabio Aru ont pris un très léger avantage sur Uran (repoussé à 12’’ de Contador) mais surtout Porte (20’’), décevant avec la Sky. Mais la mauvaise opération du jour est pour Domenico Pozzovivo (Ag2R La Mondiale), qui a perdu 41 secondes sur l’Espagnol.

Après quatre mois compliqués marqués par des chutes et des galères, Simon Gerrans s’est offert le plus beau des cadeaux en ce début de Tour d’Italie. Le puncheur d’Orica-GreenEdge a profité des qualités de son équipe dans l’exercice pour s’emparer du maillot de leader dès cette première étape. Pourtant, l’équipe Astana a longtemps cru pouvoir offrir le maillot rose à Fabio Aru. L’équipe kazakhe, partie très tôt dans ce contre-la-montre, s’est immédiatement emparée du meilleur temps en explosant la précédente marque d’AG2R La Mondiale de trente-cinq secondes. Sans pour autant croire au succès d’étape.

Mais, comme toute l’Italie, Astana a fini par y penser sérieusement. Car les spécialistes de l’exercice se sont toutes cassées les dents sur le chrono kazakh. A commencer par la Sky et BMC. Favorites sur le papier avec Orica, les deux équipes sont tombées face au temps d’Astana. Tout comme Etixx-Quick Step, pourtant mieux partie. Mais Orica n’est pas spécialiste de l’effort collectif pour rien. Premier à l’intermédiaire, l’équipe australienne a encore haussé le rythme en fin de parcours pour augmenter sa marge. Et offrir deux maillots mérités à son équipe (Matthews est meilleur jeune).

Antépénultième équipe à s’élancer, la Tinkoff-Saxo a elle aussi cédé face au chrono australien. Mais en terminant deuxième à seulement sept secondes, l’équipe russe offre à Alberto Contador un avantage important dès le premier jour. Alors oui, sur un plan comptable ce n’est pas grand-chose. Mais sur le plan psychologique, c’est loin d’être négligeable. Et sur un Grand Tour, c’est déjà ça de pris.