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Fernando Gaviria remporte la 13e étape et signe sa 4e victoire

Jean-Baptiste Duluc

Mis à jour 19/05/2017 à 18:21 GMT+2

TOUR D'ITALIE - Fernando Gaviria (Quick-Step Floors) a remporté vendredi au sprint la 13e étape entre Reggio Emilia et Tortona. Le Colombien, qui prend part à son premier Grand Tour, signe sa 4e victoire. Une première depuis 1979 sur l'ensemble des Grands Tours. Aucun changement au classement général.

Fernando Gaviria

Crédit: Getty Images

Décidément, il y a vraiment lui et les autres. Pour la quatrième fois de ce Tour d'Italie 2017, Fernando Gaviria s'est montré le plus rapide ce vendredi au terme de la 13e étape entre Reggio Emilia et Tortona. Pourtant mal placé au départ, le Colombien de la Quick Step-Floors a réussi un sprint ahurissant pour remonter Sam Bennett (Bor-Hansgrohe) et Jasper Stuyven (Trek-Segafredo). Avec ce succès, il rentre un peu plus dans l'histoire en devenant le premier coureur depuis De Wolf sur la Vuelta 1979 à remporter quatre étapes sur son premier Grand Tour. Malgré un fort vent dans le final, il n'y a pas eu de boulversement au général.
On aurait pu penser à André Greipel pour la victoire d'étape. Ou à Caleb Ewan. Mais aucun des deux sprinteurs (respectivement 9e et 8e) n'a pu s'opposer à la flèche nommée Fernando Gaviria. Pourtant, rarement les Quick Step-Floors n'auront aussi peu travaillé. La faute notamment à une échappée partie très tôt mais jamais dangereuse. Pavel Brutt (Gazprom-Rusvelo), Vincenzo Albanese (Bardiani-CSF) et Matej Mohoric (UAE Emirates) ont tout donné jusqu'au bout mais leur faible avance (2'30'' au maximum) les a condamnés à être repris à 20 kilomètres de l'arrivée. Lorsque les grandes manoeuvres ont commencé.

La facilité de Gaviria

La nervosité a alors clairement augmenté au sein du peloton, la faute à un fort vent latéral dans le final. Heureusement pour le peloton, aucune équipe n'a vraiment cherché à créer de bordures. Malgré une ou deux accélérations et une quinzaine de coureurs dans le dur, c'est groupé que le peloton s'est présenté sous la flamme rouge pour la victoire d'étape. La Quick Step-Floors s'est alors positionnée à l'avant pour lancer le sprint de Fernando Gaviria mais le Colombien a reculé lors du dernier virage à 600m de la ligne. Et, lorsque son équipier Richeze a lancé les hostilités à 300m, avec Caleb Ewan et Sam Bennett parfaitement placé, le Colombien vaguait vers la 10e position, à une trentaine de mètres de la tête. Trop loin, pensait-on.
D'autant que personne n'a vraiment patienté. Lancé par Selig, Sam Bennett pensait se diriger vers sa première victoire sur un Grand Tour en résistant à Jasper Stuyven. Mais il n'a rien pu faire face à la fusée de la Quick Step-Floors. Le Colombien est revenu comme un bolide, passant sur la droite pour surprendre tous ses adversaires et s'imposer avec une facilité déconcertante. Son quatrième succès sur ce Giro, pour son premier Grand Tour. Un exploit rarissime, plus vu depuis la Vuelta 1979 et Fons De Wolf (5 victoires), qui pose les bases du phénomène Gaviria. Mais le Colombien aura du mal à aller chercher un cinquième succès sur ce Tour d'Italie. Car, dès samedi, le peloton retrouve des montagnes qu'il ne quittera plus d'ici le chrono final. Premier opus dans la 14e étape avec une arrivée au sommet d'Oropa, une montée de 17km très irrégulière. Nul doute que Dumoulin y sera attaqué.
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