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Lukas Pöstlberger (Bora-Hansgrohe) premier leader après sa victoire sur la première étape

Christophe Gaudot

Mis à jour 05/05/2017 à 18:14 GMT+2

TOUR D'ITALIE - Lukas Pöstlberger a enlevé la première étape du Giro vendredi à Olbia pour s'offrir le maillot rose de leader. Le coureur autrichien de l'équipe Bora-Hansgrohe s'est imposé au sprint devant Caleb Ewan et André Greipel, qui complètent le podium.

Austria's Lukas Postlberger celebrates as he crosses the finish line to win the first stage of the 100th Giro d'Italia

Crédit: Getty Images

On attendait André Greipel, Caleb Ewan ou Fernando Gaviria, il a fallu apprendre à prononcer le nom de Lukas Pöstlberger ! L'Autrichien de 25 ans, habituel équipier chez Bora-Hansgrohe, a gagné presque malgré lui en prenant quelques mètres d'avance sur le peloton à deux kilomètres de l'arrivée.
D'abord hésitant, cherchant son sprinteur (Sam Bennett), l'impressionnant cinquième du dernier Grand Prix E3 a finalement joué sa chance à fond. Bien lui en a pris, il est le premier leader du Giro, centième du nom ! Caleb Ewan, deuxième, André Greipel, troisième, et Giacomo Nizzolo, quatrième, tous ont été battus pour quelques mètres. Leurs rêves de rose se sont envolés du même coup.

"Procession" en Sardaigne

En Sardaigne, le Giro lançait sa 100e édition. Une édition marquée par le sceau de la symbolique et de l'Italie. Avant de regagner la métropole, le Tour d'Italie passera aussi par la Sicile et les pentes mythiques de l'Etna. Avant de gagner les cimes, le Giro a connu une première journée "classique" jusqu'aux derniers hectomètres.
Ils ont été six à croire en leurs chances entre Alghero et Olbia (206 kilomètres) : Cesare Benedetti (Bora-Hansgrohe), Pavel Brutt (Gazprom-Rusvelo), Daniel Teklehaimanot (Dimension Data), Eugert Zhupa (Wilier-Selle Italia) et Marcin Bialoblocki (CCC Sprandi Polkowice) et Mirco Maestri (Bardiani-CSF) qui n'ont pas accompagné leurs compagnons jusqu'au bout.
Avec une étape quasiment plate (et une moyenne faible), l'issue du jour, en tout cas le retour du peloton, était connue à l'avance et ce ne sont pas les sept minutes d'avance maximales des fuyards qui ont permis de penser que le premier leader du 100e Giro pouvait se situer à l'avant. Ne restait donc aux hommes de tête que la possibilité de jouer les accessits. A ce petit jeu-là, Cesare Benedetti s'en est le mieux sorti avec six points au classement de la montagne et le maillot bleu sur le dos samedi pour la deuxième étape entre Olbia et Tortoli.

Pöstlberger, un audacieux récompensé

Mais la star du jour, c'est bien Lukas Pöstlberger ! Le cyclisme moderne ne fait pourtant plus la part belle aux audacieux des derniers kilomètres ! Mais peut-on parler d'un audacieux ? Au bluff, sans doute même pour lui, l'Autrichien, passé pro en 2016, a pris mètre par mètre pour finalement y croire.
Puissant et profitant d'un final tortueux, le coureur de la Bora a même pu se permettre de savourer son succès, levant les bras au passage de la ligne, la meute de sprinteurs lancée à ses trousses dans son dos. A la manière d'un Rubens Bertogliati, vainqueur de la première étape et premier maillot jaune du Tour 2002, Pöstlberger entre dans l'histoire par la grande porte. Que le Giro du centenaire commence bien !
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