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Pinot : "Je finis fort ces trois semaines, mais d'autres ont été meilleurs que moi"

ParAFP

Mis à jour 27/05/2017 à 22:09 GMT+2

En lice pour le podium du Giro, voire la victoire finale, Thibaut Pinot a surtout savouré sa victoire dans la 20e et avant-dernière étape, samedi à Asiagno. Lucide, le Français sait qu'aller chercher la gagne sera compliqué. Mais il veut absolument terminer dans les trois premiers.

Thibaut Pinot

Crédit: Getty Images

On n'avait pas vu ça depuis 27 ans. Charly Mottet était le dernier Français à avoir remporté une étape de haute montagne sur le Giro. C'était au Passo Pordoi. Le 2 juin 1990. Il ne le savait pas encore, mais son successeur venait tout juste de naître. Thibaut Pinot, vainqueur ce samedi de la dernière étape de montagne à Asiago, n'avait alors que quatre jours ! Dimanche, le Français peut rêver d'imiter une nouvelle fois Mottet. Ce dernier s'était en effet classé 2e du Giro 1990, dernier podium en date d'un Français sur l'épreuve italienne avant la 3e place obtenue sur tapis vert par John Gadret en 2011.
Avant le chrono décisif de Milan, Pinot pointe à la 3e place du général à 43'' du leader Nairo Quintana et 4'' de Vincenzo Nibali (2e). Il dit espérer passer devant ces deux-là. Mais ne semble pas se faire d'illusions sur ses chances de remporter la victoire finale, Tom Dumoulin semblant trop menaçant (4e à 53'').
Le Giro est-il réussi pour vous, quoi qu'il arrive dimanche ?
T.P. : Quasiment. Pour qu'il le soit complètement, je l'ai dit au départ, il me faut la victoire d'étape et le podium. J'ai fait le plus dur. Il me reste 30 kilomètres d'effort. Je ne tiens pas à avoir des regrets.
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Pinot

Crédit: Getty Images

Comment voyez-vous ce contre-la-montre?
T.P. : Il me faudra battre Nibali, on est au même niveau dans les contre-la-montre. Et Quintana a quand même une cinquantaine de secondes d'avance. Je n'oublie pas que l'an passé, il a gagné un chrono à la Route du Sud en battant Chavanel. Ce sera une super bataille, c'est beau.
Avez-vous couru pour gagner le Giro ?
T.P. : Oui et non. Au départ, je sais très bien qu'il y a des coureurs plus forts que moi. Je finis fort ces trois semaines, mais d'autres ont été meilleurs que moi.
L'objectif, c'est de rester sur le podium
La victoire d'étape était-elle prioritaire pour vous?
T.P. : Non mais, gagner, c'est ce que j'aime. Je fais du vélo pour ça, pour lever les bras. Gagner une étape après une belle bagarre, devant les meilleurs du Giro, c'est important.
Les autres coureurs de l'échappée ont-ils joué le jeu pour distancer Tom Dumoulin?
T.P. : Notre entente avec Nibali et Quintana a été très bonne. On s'est donné à fond, à cent pour cent, on n'a jamais compté nos coups de pédale. C'est devenu plus compliqué quand on a repris Pozzovivo et Zakarin. Chacun défend son intérêt. Moi aussi, j'ai pensé à la victoire d'étape dans les derniers kilomètres. Mais, quand on voit les gros rouleurs que sont Dumoulin et Jungels, c'est la preuve qu'on a bien roulé devant.
Un pronostic pour le podium final ?
T.P. : J'espère en être. Pour la victoire, on verra... L'objectif, c'est de rester sur le podium. On est cinq à pouvoir le faire. Pour moi, le favori est Dumoulin. La deuxième place ? Moi, j'espère !
Placez-vous ce Giro plus haut que votre 3e place du Tour de France 2014?
T.P. Oui, sans hésitation. Je n'ai pas souvenir d'avoir fait une course avec un niveau aussi homogène et élevé. Mes données de puissance sont supérieures à tout ce que j'ai fait, Tour de France 2014 compris.
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