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Tour d'Oman - Nacer Bouhanni (FDJ) : "Quand on est sprinter, ce qu'on veut c'est gagner"

ParAFP

Publié 16/02/2013 à 18:00 GMT+1

"Voilà, c'est chose faite". Nacer Bouhanni a débloqué son compteur 2013 avec son premier bouquet de la saison samedi, lors de la dernière étape du Tour d'Oman, atteignant enfin ce seul objectif poursuivi par les sprinters, "gagner".

Eurosport

Crédit: Eurosport

Nacer Bouhanni, enfin une victoireau bout de 12 jours de course cette année. Soulagé ?
Nacer Bouhanni : Quand on est sprinter, ce qu'on veut, c'est gagner. Alors voilà, c'est chose faite. Au Qatar et cette semaine à Oman, j'étais à chaque fois dans les 10 premiers, sauf en montagne. J'avais vraiment envie de gagner, mais j'y arrivais pas, je faisais pas vraiment mon sprint comme il fallait. C'est sûr qu'on était venu ici pour faire des réglages, et j'ai essayé de faire une confiance maximum à mes équipiers au Qatar, mais voilà, j'avais pas apporté, c'était loupé. On peut louper 2, 3, 4 sprints, mais quand ça réussit, et bien voilà, c'est la victoire. L'emporter sur la dernière étape, c'est vraiment une grosse satisfaction. C'était un beau travail d'équipe. Quand tout le monde y met du sien, on voit le résultat.
Quel type de coureur êtes vous ?
N.B : Moi je suis sprinter et donc je préfère les arrivées massives, groupées, mais c'est vrai que j'aime bien aussi les arrivées en légère montée, mais il ne faut pas que ce soit trop long, il faut que ce soit une montée sèche. Mais ce que je préfère, c'est le sprint, il ne faut pas s'éparpiller. Etre sprinter, c'est faire le moins d'efforts possible durant la course, c'est pour ça que les équipiers sont très importants. Des fois on ne le voit pas à la télé, mais heureusement qu'on a des équipiers pour nous protéger, parce qu'il faut avoir le maximum de réserves. Et dans les derniers kilomètres c'est pareil, c'est dur de faire sa place si on a pas des équipiers qui nous protègent. Aujourd'hui, c'est William Bonnet qui m'a retrouvé dans le dernier km.
Comment vous êtes-vous préparés cet hiver ?
N.B : J'habite toujours les Vosges, et je suis toujours chez moi, sauf pour quelques stages dans le sud quand le temps ne le permet pas. C'est pour ça que j'ai toujours l'accent d'ailleurs. J'ai d'abord travaillé chez moi. L'hiver, je pratique la boxe, ça reste un complément. Mon père était boxeur, et il a fait du vélo ensuite. Je fais même des combats parfois, en poids légers. Ca me permet de me maintenir en forme durant l'intersaison. Ensuite, on a très bien travaillé en stage en Corse, au niveau de l'équipe, en janvier. On a travaillé pour les sprints, avec Yoann Offredo, Mathieu Ladagnous et Geoffrey Soupe. Et après, à Draguignan, on a fait un stage plus individuel, à trois, toujours sur les sprints. On a bien pu travailler avant ce début de saison.
Propos recueillis par Olivier LUCAZEAU
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