McEwen: "J'ai mon TGV !"

R.M. : Dans le Tour, je pense qu'il vaut mieux avoir un seul coureur pour emmener le sprint. On communique plus facilement. J'attends en 12e-15e position et à 400 mètres de l'arrivée, Steegmans me place. L'an dernier, c'était Fred Rodriguez qui m'emmenait les sprints. Au Giro, c'était Henk Vogels. Mais, après l'abandon de Rodriguez mardi dernier, il a fallu changer les plans. Steegmans, ce n'est pas un train mais un TGV. J'ai un TGV personnel. Je suis le seul à avoir mon billet et je m'arrête à la station ligne d'arrivée.

R.M. : Non. Je sprinte vraiment très bien, mais ce n'est pas seulement une question de forme. On se sent parfois super fort et on ne gagne pas. Mais c'est sans doute mon meilleur Tour de France. Peut-être que je vais devenir superstitieux car, comme je l'avais dit à ma femme hier, sur le Giro, j'avais déjà gagné les étapes 2, 4 et 6. J'ai donc réussi la même chose ici.

R.M. : Oui, mais l'année dernière, j'avais signé mes trois victoires après 13 étapes. Cette fois, il ne m'en a fallu que six pour y arriver. C'est vraiment fantastique. Franchement, je n'aurai jamais rêvé remporter trois étapes en seulement une semaine.

R.M. : Pas jusqu'à présent. Si ce n'est de gagner des étapes et de marquer un maximum de points. Mais ça, ce n'est pas une stratégie. Depuis le début, je n'ai pas disputé les sprints intermédiaires, j'ai préféré tout miser sur les arrivées. Aujourd'hui, l'échappée est partie avant le premier sprint, le problème ne s'est pas posé. C'était une étape un peu particulière avec Boonen dans l'échappée. Mais il y avait aussi des coureurs concernés par le classement général comme Sinkewitz. On a réagi tout de suite, mais on a vite laissé les autres équipes se fatiguer pour la poursuite.