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Etape 16 : Déclarations

Eurosport
ParEurosport

Publié 25/07/2007 à 17:10 GMT+2

Rasmussen voit la victoire finale se rapprocher, mais reste vigilant. Soler a tout donné pour le maillot à pois. Eric Boyer s'interroge après le contrôle positif de Cristian Moreni, une situation que les Français du peloton critiquent vivement.

Michael Rasmussen (DEN/Rabobank) : "Je me suis encore rapproché de la victoire finale, mais tout le monde sait ce qu'il m'est arrivé il y a deux ans à Saint-Etienne (deux chutes dans le dernier contre-la-montre). Cela démontre que rien n'est gagné jusqu'au dernier coup de pédale sur les Champs-Elysées. J'ai vu, il y a deux jours, que je n'étais pas capable de suivre les accélérations de Contador, donc j'ai décidé d'utiliser une tactique différente, de garder mon propre tempo. A la fin, il s'est fatigué et voilà pourquoi il a explosé dans le dernier kilomètre."
Mauricio Soler (COL/Barloworld) : "Aujourd'hui a encore été une journée très difficile, mais fantastique pour moi. J'ai pu accumuler des points dans les cols et je suis très heureux d'avoir pris ce maillot, que je veux garder jusqu'à Paris. A tout moment il y avait des attaques, mais je me suis accroché, j'ai su doser mes efforts et je me sentais bien".
Eric Boyer (manager de Cofidis) : "Je vais écouter Moreni, je veux entendre ses explications et nous déciderons ensuite de ce que nous allons faire. (Sur un retrait éventuel de l'équipe) Pour l'instant, je n'en sais rien du tout".
Mickaël Delage (Française des Jeux) : "Après l'affaire Sinkewitz (contrôlé positif avant le Tour), je me suis fait engueuler par certains coureurs qui m'ont reproché de l'avoir critiqué. Moreni notamment, depuis cette histoire, me regardait méchamment. Je l'avais même dit à mon directeur sportif Marc Madiot, qui est allé lui dire de se calmer un peu. On voit maintenant que c'est un tricheur. Comment garder espoir? Avec des groupes comme la Française des Jeux ou Cofidis, qui prennent des jeunes et nous mettent sur le droit chemin, avec de bons médecins qui s'occupent bien de nous. Je dirais au sponsor Cofidis qu'il ne doit pas quitter le cyclisme, qu'il doit persévérer."
Fabian Cancellara (SUI/CSC) : "C'est une journée qui avait mal commencée, avec tous ces problèmes, c'est négatif pour le cyclisme, mais aujourd'hui c'était une des plus belles étapes de montagne du Tour de France que j'ai fait jusqu'à aujourd'hui. S'il y a un contrôle positif, c'est bon, ça veut dire que les contrôles fonctionnent. Si des coureurs tombent, c'est bien. Ils vont commencer à comprendre qu'on ne peut pas faire de la m..."
Sylvain Chavanel (FRA/Cofidis) : "Une bonne étape? J'arrive quand même à dix minutes de Rasmussen. Dans les derniers kilomètres, j'étais vraiment à la ramasse, je n'essaie même pas de les suivre. Sur Rasmussen? Je n'ai rien à dire, tout le monde vit avec les soupçons, qu'est-ce que vous voulez que je dise? Vivement la fin du Tour de France."
Jérôme Pineau (FRA/Bouygues) : "Moreni? C'est un voyou. Il y a cinquante employés de son équipe Cofidis en fin de contrat l'an prochain. Peut-être qu'à cause de lui ils seront au chômage. C'est ignoble. Moi, si j'ai un type qui fait ça dans mon équipe, je lui fous mon poing dans la g... Faut vraiment penser qu'à soi pour faire ça, être égoïste, ça prouve qu'il y a encore beaucoup de problèmes au niveau des mentalités dans le peloton."
Alberto Contador (ESP/Discovery Channel), 3e de l'étape: "J'avais promis d'attaquer, et c'est ce que j'ai fait deux fois, à 9 puis à 7 kilomètres de l'arrivée, mais je n'ai pas pu lâcher Rasmussen. Maintenant il faut que je confirme ce que j'ai fait et que je pense aux années suivantes. J'ai perdu le Tour. J'avais une chance, mais maintenant l'écart est irrattrapable. Je félicite Rasmussen et maintenant je vais chercher à conserver ma deuxième place".
Carlos Sastre (ESP/CSC), 5e du classement général: "Je suis content parce que j'étais venu sur ce Tour avec l'intention de briller. Je voudrais connaître la sensation d'être sur le podium. C'est pourquoi j'ai attaqué de loin, j'avais presque sept minutes de retard sur le leader, mais seulement deux minutes et demie sur le troisième. C'était mon objectif. Je savais que c'était une étape très dure, et qu'il serait très difficile à une équipe de contrôler la situation dans des cols si difficiles".
Iban Mayo (ESP/Saunier Duval), 16e de l'étape: "Cette journée était ma dernière chance de victoire. J'avais de bonnes jambes mais Rasmussen et Contador ont démontré leur supériorité. C'est vraiment dommage car toutes les échappées des étapes de montagne ont été concluantes sur ce Tour, sauf celle d'aujourd'hui. J'aurais tellement voulu dédier une victoire à tous mes amis et supporters qui ont fait le déplacement. Quoi qu'il en soit, ce Tour aura été meilleur que ceux des dernières années."
Johan Bruyneel (directeur sportif de Discovery Channel): "Aujourd'hui c'était tout ou rien. On a essayé dans la dernière ascension mais Rasmussen était très fort. Alberto (Contador) a tenté sa chance mais il lui a manqué un peu de force, mais c'est normal, il est jeune et courageux. Il ne faut pas demander l'impossible. A trois kilomètres de la ligne je lui ai dit dans l'oreillette d'attaquer encore, mais il ne pouvait plus".
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