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"Haute trahison"

Eurosport
ParEurosport

Publié 18/07/2008 à 08:09 GMT+2

A la suite de son exclusion du Tour pour un contrôle positif, le coureur Riccardo Ricco a fait la Une de toute la presse italienne. Tous les quotidiens transalpins se sont montrés extrêmement sévères faisant notamment référence à Marco Pantani.

L'exclusion jeudi de l'Italien Riccardo Ricco du Tour de France pour dopage est un "choc" pour le monde du cyclisme et un acte de "haute trahison" de la part du jeune sportif, estime vendredi la presse italienne. "Oui, il est comme Pantani" le champion italien décédé d'une overdose de cocaïne en 2004 cinq ans après avoir été exclu du Giro pour des valeurs sanguines non conformes, s'exclame le quotidien de Turin, La Stampa. "Cinquante kilos de viande, d'os et de dopage. Il ressemblait à Pantani. Il était Pantani. Une réplique nauséeuse ", poursuit, virulent, le quotidien.
"Depuis jeudi le phénomène Ricco est devenu le cas Ricco ", déplore la Stampa. Le quotidien spécialisé, La Gazzetta dello Sport, dénonce à la Une "la haute trahison" du jeune cycliste envers le sport et ses supporters. Il estime cependant qu'il n'existe pas de "bataille qui ne puisse être gagnée ", se félicitant des "contrôles implacables" menés pendant le Tour. "Plus de coureurs impudents tombent dans les mailles du filet, plus augmente l'espoir d'un cyclisme peut être plus lent, moins spectaculaire, mais plus honnête et plus propre ", écrit le quotidien sportif dans un éditorial.
Tous les journaux italiens mettent l'affaire Ricco en première page alors que le cycliste était devenu récemment la coqueluche des médias. "Le cyclisme des petits malins", titre le quotidien La Repubblica. "Pas d'alibi, pas de circonstances atténuantes, pas de tristesse. Juste un peu de déception pour ceux qui croyaient que l'EPO était une aide pour les cyclistes en fin de carrière", poursuit le journal qui évoque "le choc Ricco". Les mêmes termes sont utilisés par le principal tirage de la presse italienne, le Corriere della Sera qui consacre un éditorial à l'affaire sous le titre "Comme un train devenu fou". "C'est le nouveau pirate (surnom de Pantani). De Pantani, Riccardo Ricco avait seulement hérité du terrible fardeau des magouilles maudites qui détruisent le cyclisme ", écrit le Corriere. "La mort de Pantani a été totalement inutile, elle n'a servi à rien (...) Ou on arrête le cyclisme, ou on arrête les contrôles antidopages", conclut le quotidien.
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