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Bernaudeau fait le bilan

ParEuropcar

Mis à jour 26/07/2011 à 12:38 GMT+2

Le Tour de France 2011 a été exceptionnel pour l'équipe Europcar: une victoire à l'Alpe d'Huez, le maillot blanc, 10 jours en jaune... Tout ceci était inespéré pour Jean-René Bernaudeau il y a trois semaines. Le manager de la formation vendéenne dresse le bilan du Tour pour chacun de ses hommes.

Pierre Rolland Eurocar Stage 19

Crédit: AFP

Thomas Voeckler: "Tout a déjà été dit sur son Tour que je qualifie sans peine d'extraordinaire. Il a fait un superbe maillot jaune, a donné du bonheur aux gens pendant trois semaines et montré qu'il était capable d'accompagner les meilleurs. C'est juste dommage qu'il ne soit pas sur le podium car il aurait vraiment mérité d'être sur la photo. Je crois qu'il a maintenant besoin de digérer tout ça et de se retrouver en familles car ce Tour a réellement été très éprouvant pour lui."

Anthony Charteau: "Au départ de Vendée, il avait pour objectif de confirmer son maillot à pois de l'an dernier. Le maillot jaune de Thomas nous a évidemment conduit à revoir nos plans sur cette question. Quoi qu'il en soit, il a su se convertir en équipier de luxe pour Thomas, notamment en montagne où il l'a particulièrement bien épaulé. Malgré un coup de moins bien en début de troisième semaine, il a très bien terminé le Tour."

Cyril Gautier: "Quand Thomas a pris le maillot, il s'est retrouvé dans un rôle d'équipier alors qu'il était arrivé sur le Tour avec le statut d'électron libre. Avec plus de liberté, il aurait sans doute pu se mettre en évidence mais il s'en est parfaitement tiré aux côtés de Thomas. Il sera sans doute bien plus fort l'an prochain d'autant que la réussite de Pierre Rolland, son meilleur ami, lui a sans doute fait prendre conscience que lui aussi pouvait franchir un cap."

Yohann Gène: "Lui, il a assumé un sacré boulot tout au long du Tour. Il a passé trois semaines à abriter Thomas dans la plaine. Il a pris le vent, tiré des bouts droits et démontré un état d'esprit exemplaire. Thomas qui est bien conscient du rôle qu'il a joué sur ce Tour l'a d'ailleurs très chaleureusement remercié."

Vincent Jérôme: "C'est une grosse satisfaction. Il a failli nous quitter en première semaine après sa chute en Vendée. Il était malheureux, pensait que son Tour était fini. Il a trainé sa misère pendant presque 10 jours mais on a su le bichonner pour lui permettre de se refaire la cerise. A partir des Pyrénées, il a abattu un très gros travail. Dans la Galibier, vendredi, il était encore dans le coup aux côtés de Thomas. Son examen est donc réussi haut la main."

Christophe Kern: "C'était notre leader au départ. Il est arrivé très, très fort sur la lancée de son super Dauphiné et de son titre de champion de France du chrono. Aux Essarts, c'était le plus costaud. Pendant le contre-la-montre par équipes, il a emmené l'équipe avec beaucoup de détermination. Après il y a eu sa tendinite. On a voulu qu'il s'arrête parce que cela ne pouvait passer qu'avec du repos. Il nous a manqué notamment en montagne où il aurait énormément apporté à l'équipe. L'an prochain, il sera encore avec nous et sera l'un des hommes de base de l'effectif."

Perrig Quemeneur: "Il a été tout simplement fabuleux et à fait taire ceux qui estimaient qu'il n'avait pas sa place sur le Tour de France. Il s'est décomplexé en se lançant dans une longue échappée dès le premier kilomètre de ce Tour de France. C'est un gars extrêmement honnête et équilibré qui a apporté beaucoup au groupe. Il a toujours fait le boulot sans arrière-pensée et m'a particulièrement impressionné dans l'étape de l'Alpe d'Huez. C'était un peu le pari du groupe. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il nous a donné raison de l'avoir retenu."

Pierre Rolland: "Quelle santé le Pierrot ! Son chrono à Grenoble montre qu'il finit très fort et qu'il a encore énormément de jus en fin de troisième semaine. Il a une très grosse capacité de récupération et a confirmé en montagne les qualités qu'il avait déjà démontrées par le passé. L'avoir vu gagner à la pédale à l'Alpe d'Huez devant Sanchez et Contador fut quelque chose d'énorme. On ne va pas lui mettre de pression à l'avenir. Il est préférable de le laisser grandir à son rythme au contact des autres."

Sébastien Turgot: "Il a rempli son rôle à la perfection. En première semaine, il fait quelques places aux sprints avant d'endosser un statut de super équipier à partir de la 2e semaine. La première heure de course était chaque jour pour lui. Je ne compte plus le nombre de kilomètres qu'il a du accomplir en tête de paquet sur ce Tour de France. En tout cas, il une nouvelle fois démontré toutes ses qualités et fait la preuve de sa grosse santé, de son gros moteur, de sa grosse envie."
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2011 Tour de France Europcar Thomas Voeckler

Crédit: Reuters

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