Tour de France 2013: le parcours étape par étape (2)

Une semaine après le grand départ, voilà la haute montagne et la première arrivée au sommet, à Ax 3 Domaines, devenu mine de rien un classique depuis dix ans sur le Tour. Les deux tiers de l'étape ne présenteront pas de difficultés, avant l'enchainement des deux premiers gros morceaux de cette 100e édition: le Port de Pailhères et la montée finale vers Ax 3 Domaines. C'est aux favoris de jouer. On imagine mal un Froome ou un Contador ne pas tenter d'exploiter ce terrain.

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Deuxième et dernière étape dans les Pyrénées avant la journée de repos et le transfert vers le nord du pays. Profil très différent de la veille: beaucoup plus de difficultés (cinq contre deux, dont quatre cols classés en première catégorie) mais pas d'arrivée en altitude et une dernière ascension située loin de l'arrivée, le sommet de la Hourquette d'Ancizan étant distant de 30 kilomètres de Bagnères-de-Bigorre. Cela dit, il n'y aura qu'une longue descente sur ces 30 derniers kilomètres. Tout dépendra de la physionomie de la course.

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Sur la route de Saint-Malo, le Tour rendra hommage à Louison Bobet en passant à mi-étape à Saint-Méen-le-Grand, où le triple vainqueur du Tour avait vu le jour. C'est une pure journée pour sprinters. Le profil est taillé pour eux et avant le premier contre-la-montre individuel, il faudra trouver des candidats pour une échappée probablement vouée à l'échec.

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Il y a trois épreuves chronométrées sur ce Tour de France mais un seul véritable contre-la-montre pour purs spécialistes. C'est dire si ce rendez-vous du Mont Saint-Michel sera important pour certains. Les grimpeurs essaieront de limiter la casse. Heureusement pour eux, le tracé est court (33 kilomètres). Plus court en tout cas que lors des chronos de 2012. Les rouleurs, eux, vont se régaler. Quoi qu'il en soit, une journée importante pour tous ceux qui briguent une place au classement général.

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Après l'enchainement des Pyrénées et du chrono du Mont Saint-Michel, place à la dernière transition, celle qui va mener en trois jours le peloton à l'aube de la dernière semaine, dantesque. La dernière fenêtre de tir pour les sprinters avant les Champs-Elysées. Longue, cette 12e étape est plate comme une galette. Pas une seule difficulté répertoriée au GP de la montagne. C'est la seule étape en ligne dans ce cas. Un sprint massif est hautement probable.

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Encore une étape a priori souriant pour les équipes de sprinters. Mais nous sommes au-delà de la mi-Tour, les organismes peuvent commencer à montrer des signes de fatigue. Ce sera tout de même compliqué pour une échappée d'aller au bout, malgré la présence d'une petite bosse dans les dix derniers kilomètres. Seul un (très) costaud pourrait en tirer profit.

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C'est la veillée d'armes. Après cette étape lyonnaise, il n'y en aura plus que pour le classement général jusqu'à Paris. Pour les sprinters, c'est déjà trop tard. Il y a peu de chances qu'une arrivée massive intervienne dans la capitale des Gaules. Le profil de ce 14e acte apparait trop escarpé pour cela. Sept difficultés au programme. Certes, que des troisième ou quatrième catégories, mais ce sera un vrai régal pour les baroudeurs.

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