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Tour de France 2014 - 7e étape : Matteo Trentin coiffe Peter Sagan d'un boyau

Jean-Baptiste Duluc

Mis à jour 11/07/2014 à 18:19 GMT+2

Au terme d'un nouveau sprint, Matteo Trentin (Omega Pharma-Quick Step) a remporté la 7e étape du Tour d'un rien devant Peter Sagan (Cannondale) qui a tenté une échappée vaine dans les six derniers kilomètres. Le coureur italien s'adjuge sa deuxième victoire sur le Tour après une première à Lyon l'an passé. Tony Gallopin (Lotto) prend la troisième place. Vincenzo Nibali (Astana) reste en jaune.

Matteo Trentin a devancé Peter Sagan d'un boyau à l'arrivée de la 7e étape à Nancy

Crédit: AFP

Quand Cavendish n’est pas là, Omega Pharma-Quick Step peut toujours compter sur ses poissons-pilotes. Un des rares routiers-sprinters à avoir passé la côte de Boufflers, Matteo Trentin a profité d’un gros travail de Michal Kwiatkowski pour s’offrir sa deuxième victoire d’étape sur le Tour, après celle à Lyon l’an dernier. L’Italien devance Peter Sagan (Cannondale), présent dans le top 5 à chaque étape mais encore jamais victorieux, et Tony Gallopin (Lotto-Belisol).
Comme souvent depuis le départ du tour, beaucoup de chutes ont marqué la course avec par exemple celles de Jürgen Van den Broeck (Lotto-Belisol) et d’Andrew Talansky (Garmin-Sharp) dans le dernier kilomètre, mais surtout celle de Tejay Van Garderen (BMC). L’Américain, tombé à seize kilomètres de l’arrivée, n’est jamais rentré et concède plus d’une minute à Vincenzo Nibali (Astana), toujours leader au classement général.
L’Italien a toutefois souffert dans les vingt derniers kilomètres, lui qui s’attendait à vivre une journée tranquille. La fatigue accumulée ces derniers jours avaient convaincu les purs sprinteurs que ce ne serait pas leur jour. Mais pas Peter Sagan. Le Slovaque voyait en l’arrivée à Nancy un terrain de jeu idéal pour lui, à la fois rapide et bon puncheur. Favori de l’étape, le maillot vert – qu’il a conforté encore ce vendredi – a fait rouler ses équipiers toute la journée, se retrouvant esseulé lors des deux ascensions de quatrième catégorie. Clairement le plus rapide en cas d’arrivée groupée, Sagan a préféré suivre l’attaque de Greg Van Avermaet (BMC) et faire des efforts inutiles, à peine cinquante mètres devant le groupe maillot jaune, sans jamais creuser.

Des outsiders au tapis, des favoris bien présents

Il faut dire que ça vissait depuis plusieurs kilomètres déjà. Depuis la chute de Tejay Van Garderen – équipier de Van Avermaet - en fait, tombé un peu tout seul en milieu de peloton. L’Américain, attendu par (presque) tous ses équipiers, n’a pu que limiter la casse (1’03’’ de perdu). La faute notamment aux Tinkoff-Saxo, dont l’accélération en tête de peloton a bizarrement coïncidé avec la chute du 5e du Tour 2012. Tombés eux-aussi, Andrew Talansky (Garmin-Sharp) et Jürgen van den Broeck (Lotto-Belisol) n’ont pas connu de débours de temps mais, surtout en ce qui concerne l’Américain, la chute pourrait avoir laissé des traces.
Pourtant, le vainqueur du Dauphiné était en course pour la victoire d’étape lorsqu’il est tombé, victime d’un écart de la part de Simon Gerrans (Orica-GreenEdge). Mais Matteo Trentin était le mieux placé. En lançant son sprint à 200m de la ligne, l’Italien a su résister au sprint de Sagan, qui a produit son effort bien trop tard. La deuxième erreur pour le Slovaque. Beaucoup trop pour gagner – enfin - une étape sur ce Tour de France. Un succès dont rêve encore les baroudeurs. Ce vendredi, le groupe de six coureurs (Elminger, Edet, Pichot, Delaplace, Busche et Huzarski) n’a jamais eu plus de 4’20’’. A plus de 210 km de l’arrivée. Pas de quoi avoir la moindre espoir d'aller au bout.
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La photo finish de la 7e étape qui a vu Matteo Trentin devancer Peter Sagan

Crédit: AFP

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