Tour de France 2014 : Les quadras du Tour n’ont pas tous les mêmes ambitions

Son passé sur le Tour : En cinq participations, l’Américain a terminé à quatre reprises, sans jamais parvenir à réellement peser dans la lutte pour le classement général malgré sa 9e place en 2010.

Pourquoi est-il là ? : Vainqueur de la Vuelta l’an passé, Christopher Horner est le leader de rechange de la Lampre-Merida, derrière Rui Alberto Faria Da Costa. Second du Portugais au départ de Leeds, l’Américain doit tenter d’aider le champion du monde dans sa quête de podium.

Ce qu’il peut réellement espérer : Equipier de luxe mais équipier tout de même, Christopher Horner ne peut pas viser de place au général, sauf en cas d’abandon du Portugais. Dans ce cas, l’Américain pourrait toujours aller chercher une victoire d’étape. Sa première sur le Tour.

La fin, c’est pour quand ? : Quand on gagne le Tour d’Espagne à 42 ans, on peut sans doute courir encore deux ou trois ans.

Son passé sur le Tour : C’est le co-recordman de participations sur la Grande Boucle, l’Allemand ayant pris son 17e départ en 2014. Avec une certaine réussite puisque Jens Voigt compte pas moins de trois succès (5e et 16e étape en 2001, 13e étape en 2006) et deux jours en jaune (2001 et 2005).

Pourquoi est-il là ? : Baroudeur infatigable, Jens Voigt part de Leeds avec la même intention que chaque année : protéger son leader et aller chercher une étape. Malgré l’âge, l’Allemand a toujours une science de la course aussi juste.

Ce qu’il peut réellement espérer : On peut compter sur lui pour animer le maximum d’échappées. Et il pourrait bien en claquer une, les étapes pour baroudeurs ne manquant pas sur ce Tour de France.

La fin, c’est pour quand ? : Il l’a dit, sa carrière se terminera en fin de saison. En même temps, il l’avait déjà dit les années précédentes.

Son passé sur le Tour : L’Italien a fructifié ses six participations en remportant six étapes (quatre en 2004, deux en 2010) mais surtout en ramenant le maillot vert sur les Champs il y a quatre ans.

Pourquoi est-il là ? : Au départ de Leeds, Alessandro Petacchi avait pour rôle de protéger et de lancer Mark Cavendish dans les sprints. L’Anglais ayant abandonné, l’Italien pourrait avoir sa carte à jouer dans les sprints à moins qu’il ne se mette au service de Mark Renshaw. Pour le reste, il travaillera pour Kwiatkowski, leader pour le général.

Ce qu’il peut réellement espérer : Sa pointe de vitesse n’étant plus ce qu’elle était, une victoire dans un sprint massif paraît très (très) compliquée. Reste la possibilité(improbable) de prendre une échappée.

La fin, c’est pour quand ? : Après une première retraite de trois mois l’an dernier, il pourrait dire adieu au peloton dès la fin de l’année.

Son passé sur le Tour : Dixième participation pour l’Italien qui a connu le Tour sous le maillot de quatre équipes. Avec au compteur, une victoire en 2006, alors sous les couleurs de l’équipe Quick-Step, à Mâcon (16e étape).

Pourquoi est-il là ? : De l’expérience au service d’Alberto Contador. Voilà à quoi va servir Matteo Tosatto sur ce Tour de France. Comme tous les autres coureurs de la Tinkoff-Saxo. L’Italien n’aura pas l’occasion de tenter sa chance, sauf si l’Espagnol n’est plus en course.

Ce qu’il peut réellement espérer : Qu’Alberto Contador prenne le maillot jaune le plus tard possible, ça lui évitera de devoir mener le peloton pendant des heures.

La fin, c’est pour quand ? : Vu la qualité de son travail d’équipier, il va falloir convaincre Alberto Contador qu’il veut arrêter.