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Tour de France - Jean Christophe Péraud : "Quand on rêve, on finit par perdre"

ParAFP

Publié 21/07/2014 à 20:45 GMT+2

Sixième du Tour de France à l'abord des Pyrénées qui débutent mardi, Jean-Christophe Péraud avoue qu'il ne s'attendait pas "être à ce niveau-là", à jouer le podium final. Dans l'hôtel de chaîne où son équipe AG2R La Mondiale a passé la journée de repos, dans la banlieue de Carcassonne, l'ingénieur venu sur le tard au professionnalisme s'est livré au ping-pong des questions avec les médias.

14e étape du Tour de France Péraud à la lutte avec Nibali

Crédit: AFP

Quelle étape du triptyque des Pyrénées préférez-vous ?
Jean-Christophe Péraud : La quatrième (sourire), le contre-la-montre.
Connaissez-vous les cols à franchir ?
J-C. P. : Non, pas tous. Je n'ai jamais fait Hautacam, par manque de temps. On a une saison bien remplie et je suis aussi père de famille. C'est un petit regret. Je ne pensais pas être à ce niveau-là.
A quelle place pensiez-vous être ?
J-C. P. : Je pensais qu'il y en aurait deux de plus devant moi.
Si le bateau commence à chavirer, il faudra faire les bons choix
Quel serait un classement satisfaisant pour vous à Paris ?
J-C. P. : L'objectif, c'était la cinquième place. Maintenant, il y a peut-être la place pour faire mieux.
Est-il possible de poursuivre jusqu'au bout plusieurs objectifs au sein de l'équipe (podium, maillot blanc, classement par équipes) ?
J-C. P. : Cela fait beaucoup mais ça peut fonctionner. Si le bateau commence à chavirer, il faudra faire les bons choix.
Rêvez-vous du podium à Paris ?
J-C. P. : Non. Quand on rêve, on finit par perdre.
Mais si vous y parvenez...
J-C. P. : Cela fera une belle ligne à mon palmarès. Je n'y réfléchis pas. Je m'applique à faire ce que je sais faire.
Aimeriez-vous que les positions restent en l'état jusqu'au contre-la-montre ?
J-C. P. : Si les choses restent figées, ça peut être à mon avantage.
il faudra d'abord être sur le vélo, pas avec une clavicule en moins
On a vu attaquer l'équipe AG2R La Mondiale dans la descente de l'Izoard. Le scénario se reproduira-t-il mardi dans la descente du Port de Balès ?
J-C. P. : C'est un secret de Polichinelle que, si ça se présente, on fera la descente. Mais il faudra d'abord être sur le vélo, pas avec une clavicule en moins.
Pour appuyer sur le point faible de Thibaut Pinot ?
J-C. P. : Thibaut est un adversaire comme un autre. Je l'aime bien mais ce n'est pas parce qu'il est Français qu'on va lui offrir une place sur le podium. Lui-même ne laissera pas partir Romain (Bardet) parce que c'est un Français.
Comment définiriez-vous votre relation avec Romain Bardet ?
J-C. P. : La même qu'avec les autres coureurs de l'équipe. Nous sommes deux équipiers. La différence d'âge simplifie beaucoup les choses. Si Thibaut et Romain étaient dans la même équipe, ce serait plus compliqué.
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